Le mwami Lebon Bakungu de la chefferie de Bukumu en territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, est lavé de tout soupçon sur l’arrestation de madame Tantine Maniraguha du « Community based complaint network » (CBCN), une organisation encadrant des jeunes désœuvrés et des jeunes filles ayant enfanté avec des casques bleus de la Monusco.
Un membre de cette organisation assume pleinement la responsabilité de cette plainte. Elle accuse la vice-présidente de tentative de détournement des biens du Centre et de mégestion.
« Sa faute, elle voulait détourner le centre, le vendre sans le dire au président », explique cette femme, qui souligne que certains biens du centre ont disparu. « C’est nous, les membres communautaires, qui sommes partis l’accuser à cause de sa mauvaise gestion et voulions détourner ce centre qui appartient à la communauté », renseigne-t-elle.
Ce membre demande à la justice de bien se saisir pour que l’incriminée arrête d’exercer et remette tous les biens du centre qui se trouvent en sa possession.
Depuis des jours maintenant, des messages circulant sur les réseaux sociaux accusent à tort et à travers le chef de la chefferie de Bukumu, Mwami Lebon Bakungu, d’être le « cerveau moteur » de cette arrestation.
Guerschom Mohammed depuis Goma