La rébellion du M23 soutenue par le Rwanda est accusée d’un nouveau massacre de civils dans la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Des tueries qui s’observent depuis le début de cette année 2024.
Dans son communiqué de presse parvenu à buniaactualite.cd ce mardi 16 janvier 2024, la coordination de la jeunesse Hutu réunie au sein de l’association culturelle IGISENGE dit alerter la communauté internationale et nationale sur ce qu’elle considère comme « la poursuite des massacres des civils innocents dans des zones sous contrôle des agresseurs M23-RDF-UPDF et AFC ».
Elle cite le massacre d’une dizaine de civils tués au groupement Bukombo, entité du territoire de Rutshuru. À en croire cette structure, les corps sans vie des victimes ont été découverts le lundi 15 janvier gisant au sol.
Elle interpelle la conscience du gouvernement congolais sur la nécessité urgente de libérer ces zones afin de soulager et de sauver le peuple qui est en voie d’extermination.
Selon le collectif des victimes de l’agression rwandaise, 16 personnes ont été tuées par le M23 depuis le début de l’année 2024, dans les zones sous son contrôle, mais particulièrement à Bwito. Elle plaide pour l’ouverture des enquêtes.
Ces régions du Nord-Kivu sont très souvent victimes de l’activisme du M23. Des situations similaires ont déjà été enregistrées dans le passé.
L’année dernière, le mouvement du 23 Mars (M23), soutenu par le Rwanda a été accusé d’un autre important massacre de civils à Kishishe. Une tuerie de masse reprise même dans un rapport de l’organisation des Nations unies.
Rédaction