Le tant attendu processus du désarmement des groupes armés locaux a été lancé ce 17 avril en Ituri. Une cérémonie présidée par le gouverneur militaire, au nom du vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale, Jean Pierre Bemba. L’effectivité de ce processus est saluée par plus d’une personne dont les uns formulent des recommandations pour sa réussite.
Prenant la veille milice FRPI comme exemple, Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile, présent à la cérémonie de lancement, invite le gouvernement, a « tout faire » pour un aboutissement heureux de ce programme.
« Très satisfait », le numéro 1 de la société civile attend voir ce processus évoluer et appelle les groupes armés signataires ou pas, à saisir cette main tendue du chef de l’État.
Abordant dans le même ordre d’idée, c’est aussi une satisfaction de la part de Gentil Kaniki.
Ce président du conseil provincial de la jeunesse pense que le début du désarmement est un signe de la prise de conscience par les jeunes. Il invite « ceux qui traînent à se hâter »
De son côté, la plateforme des confessions religieuses, à travers Ignace Bingi, son coordonnateur, souhaite que « l’enseignement spirituel » soit inséré sur le programme à suivre par ces miliciens.
Au-delà des membres du comité provincial de sécurité, plusieurs personnes dont les couches sociales ont fait un déplacement pour Diango, où a eu lieu la cérémonie de lancement.
Rédaction