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    Après l’annonce de l’assassinat la nuit de vendredi à ce samedi 14 août 2021 de Joël Musavuli, directeur de la radio télévision communautaire Babombi émettant à Biakato dans le territoire de Mambasa en Ituri, les indignations fusent de partout.

    D’abord, l’Union nationale de la presse du Congo UNPC section de l’Ituri qui se dit choquée de constater que des incidents similaires sont chaque fois enregistrés dans cette région.

    L’UNPC Ituri rappelle l’opinion locale, nationale et internationale qu’en novembre 2019, un autre journaliste, en la personne de Papy Mahamba, présentateur du journal en lingala à la radio communautaire Lwemba a été abattu dans les mêmes circonstances alors qu’il était engagé dans la lutte contre l’épidémie à virus Ebola. Sa femme avait également été grièvement blessée et sa résidence incendiée ”, a dit Christine Abeditho sa présidente dans des propos recueillis par buniaactualite.com

    Elle a en outre rappelé que deux autres professionnels des médias, toujours dans cette même entité, ont récemment subi des menaces pour avoir diffusé une dénonciation d’un activiste des droits de l’homme sur l’existence d’un cachot clandestin au camp militaire FARDC de Biakato.

    Mambasa devient l’un des territoires où la liberté de presse est au point mort, principalement dans la chefferie de Babila Babombi ”, regrette l’UNPC, qui exige une enquête sérieuse pour identifier les auteurs de ce crime pour qu’ils répondent de leurs actes.

    Le même sentiment est partagé par Maître John Vulevyero de l’ONG Convention pour le respect des droits de l’homme CRDH dans cette contrée qui rappelle qu’il y a une semaine, la victime recevait déjà des menaces de mort.

    La Rédaction

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