Les 164.000.063.685 de dollars américains perçus entre 2009 et 2017 par la Société minière de Kilomoto SOKIMO, n’ont pas servi à sa relance.
Une révélation faite dans un rapport intitulé: “SOKIMO, la corruption tue” publié ce vendredi 28 janvier 2022 à Bunia, par le cadre de concertation de la société civile sur les ressources minières dans la province de l’Ituri, en collaboration avec « Le Congo n’est pas à vendre ».
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Ces deux structures demandent à la justice d’initier des enquêtes pour décourager cette pratique.
Le rapport porte sur l’analyse de la gouvernance et de possibles pratiques de corruption au sein de la Société minière de Kilomoto, révélant que la gestion de cette entreprise demeure chaotique depuis plusieurs décennies.
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Le document dénonce en outre l’opacité dans la gestion financière de la SOKIMO, une situation qui n’a pas permis à ses usines de Nizi dans le territoire de Djugu et Moku dans la province du Haut-Uele, d’avoir de meilleurs rendements.
L’installation de ces usines n’a même pas permis à l’entreprise de réunir suffisamment de moyens pour liquider les arriérés de salaires de ses agents, qui accumulent plus de 80 mois impayés.
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La société civile ajoute que la SOKIMO a perçu de ses partenaires plus de 164 milliards de dollars, pour la relance de ses usines, de l’argent qui n’aurait servi à rien selon elle.
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Radio Okapi via buniaactualite.com