Le premier ministre congolais, Sylvestre Ilunga a échangé ce samedi 06 octobre 2019 avec une délégation des personnalités impliquées dans le processus de démobilisation de la milice FRPI, active dans le sud du territoire d’Irumu en Ituri.
Cette délégation était composée du Gouverneur de cette province, Jean Bamanisa Saidi, du coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis Abeba, Claude Ibalanky et du chargé des missions Starec Ituri, Jean-Marc Mazio.
Au cours de la rencontre, le premier ministre en sa qualité de président du comité Starec, la structure gouvernementale créée en 2009 et qui facilite les négociations entre le gouvernement congolais et la milice, a été prié de mettre sur pied un chronogramme pour achever le processus de démobilisation de la FRPI.
Selon le gouverneur Bamanisa, à ce jour près de 900 combattants sont dans le site de pré-cantonnement et sont sous la supervision du mécanisme national de suivi, MNS.
« Il est impérieux pour le Premier Ministre de convoquer toutes les parties qui doivent participer à la séance d’évaluation pour déterminer le cahier de charge de la démobilisation de ces forces » a-t-il indiqué à la presse, dans des propos recueillis par buniaactualite.com
Le Chef du Gouvernement congolais a pris l’engagement d’accompagner le processus jusqu’au bout pour garantir la paix et la stabilité dans la région, a renseigné pour sa part Claude Ibalanky du MNS.
C’est depuis juillet dernier que la milice FRPI, accusée de plusieurs exactions sur les populations civiles depuis plus de 15 ans de leur activisme, a accepté de déposer les armes et à s’engager dans un processus de démobilisation.
En échange, son cahier des charges soumis au gouvernement de Kinshasa prévoit entre autres une loi d’amnistie pour tous les crimes commis par la FRPI, l’intégration de ses combattants au sein de l’armée en reconnaissant leurs grades, ainsi que la libération de leurs leaders détenus dans des prisons à Kinshasa.
La Rédaction
