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    Le groupe armé CODECO, cité comme le « plus belliqueux » à travers sa branche URDPC par le rapport mi-parcours du groupe d’experts de l’ONU sur la RDC, continue son expansion à Mahagi, l’un des territoires de la province de l’Ituri, au Nord-Est du pays. Une présence rebelle qui suscite déjà des inquiétudes au sein de la population.

    Depuis lundi 08 janvier 2024, la milice CODECO a investi le village Walla en territoire de Mahagi. Ces hommes armés y ont installé leur camp « à la surprise générale ».

    Sur place, ils demandent aux habitants de ne pas fuir au motif « qu’ils vont vivre ensemble ». Information confirmée par le chef de la chefferie de Mokambo.

    « Oui, ils ont demandé aux habitants de ne pas fuir », réaffirme Grégoire Tumito, répondant de la société civile locale.

    Elle a toujours plaidé pour le renfort de l’effectif militaire, en commençant par la force navale qui est au bord du lac. 

    « Malheureusement, l’AT (administrateur du territoire : ndlr) dit que l’effectif est très réduit, c’est pourquoi notre recommandation n’est pas toujours prise en compte », regrette Grégoire.

    Walla est un centre proche de Kpandroma, mais du côté Mahagi dans la chefferie des Mokambo. Il y a deux ans, des habitants de ce centre avaient fui suite à l’insécurité imposée par cette milice de la CODECO. Aujourd’hui, les 17 000 personnes de Walla vivent en déplacement dans la chefferie voisine de Djukoth.

    Voir un camp de fortune érigé par cette milice au village Walla est une surprise désagréable pour le chef du groupement Mokambo où se situe la bourgade assiégée.

    Les regrets d’Ang’Ula Jean-Claude : « Aucune suite favorable des autorités militaires », qui selon lui, sont déjà saisies. buniaactualite.cd n’a pas encore reçu à confirmer cette version de fait auprès de l’autorité territoriale de Mahagi, administrant cette partie depuis le début de l’état de siège en Ituri, il y a plus de 2 ans.

    Ce cas de Walla est le énième dans la chefferie des Mokambo. Certaines sources alertent sur l’érection d’autres camps de fortune à Besi et Musungwa.

    Verite Johnson

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