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    En plein état de siège, plusieurs entités de la province de l’Ituri continuent à sombrer dans le noir. L’insécurité secoue, ces derniers mois, le territoire de Mambasa. Braquage, meurtre et viol y sont au rendez-vous avec une fréquence presque régulière.

    Des bandits armés ont encore attaqué une carrière minière dans le groupement Bafwambaya, en chefferie de Bombo. Dans la région de Kazaniya, c’est une base des exploitants miniers chinois qui a été prise pour cible, rapportent des sources locales qui indiquent que le fait remonte dans la nuit du mardi à ce mercredi 29 mars 2023.

    Avant de se livrer à un pillage systématique de l’or, de l’argent et d’autres biens de valeurs, ces hommes armés non encore identifiés ont tué un élément de la Police nationale congolaise, commis à la garde de cet espace contrôlé par des expatriés chinois. Ils ont également, lors de la même incursion, kidnappé de nombreux travailleurs, affectés au service des sujets chinois, dont leur nombre n’est pas encore connu.

    Confirmant l’information, la société de Bafwambaya, situé à environ 25 kilomètres du lieu du crime, exprime ses inquiétudes face à la montée de l’insécurité dans la région.

    Ça devient horrible ”, regrette Engameza Abalipate, président de cette structure citoyenne dans des propos recueillis par buniaactualite.cd. “ Je vais interpeller nos autorités ”, plaide-t-il tout en sollicitant l’oeil regardant des autorités sécuritaires.

    Pendant ce temps toujours dans le territoire de Mambasa, des sources de la radio onusienne renseignent qu’au moins 3 femmes ont été violées, lundi 28 mars, dans le carré minier dénommé Vatican. C’est situé au PK 47, sur l’axe routier NiaNia-Isiro, en province de l’Ituri.

    Un cas de viol collectif survenu lors d’une incursion d’hommes armés non autrement identifiés, qui ont aussi pillé de l’or et d’autres biens.

    Plusieurs autres cas similaires, notamment de cambriolages sont documentés dans ce plus grand territoire de la province de l’Ituri sans que, généralement, ces inciviques ne soient arrêtés, regrettent des structures citoyennes.

    Les autorités administratives ou encore sécuritaires ne se sont pas encore prononcées sur cette recrudescence de l’insécurité dans la région.

    David Ramazani et Esdras Kaghoma

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