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    De janvier à juillet 2023, plus au moins cent véhicules de transport ont été incendiés par des hommes armés sur différents axes routiers de l’Ituri et du Nord-kivu, deux provinces placées sous état de siège depuis plus de deux ans.

    Ce chiffre a été avancé par la Fédération des entreprises du Congo (FEC) du groupement Beni-Lubero (Nord-kivu), dans une dénonciation du lundi 31 juillet 2023, reprenant un bilan de ces 7 derniers mois.

    La persistance de l’insécurité et le délabrement des axes routiers, sont parmi des principaux problèmes, selon ces opérateurs économiques, qui exposent leurs véhicules aux attaques rebelles.

    Selon eux, les tronçons Kanyabayonga-Rutsuru au Nord-Kivu et Mambasa-Komanda-Luna en Ituri, restent les plus dangereux où la persistance de l’insécurité freine le trafic. Ainsi, dans un mémorandum adressé aux gouverneurs de ces deux provinces, ils sollicitent l’apport significatif de ces gouvernements provinciaux notamment dans la sécurisation et la réhabilitation de ces axes routiers. Ils ont également formulé plusieurs d’autres séries de recommandations.

    Pour rappel, les terroristes ADF sont très souvent accusés d’être auteurs des incendies des véhicules et motos sur des axes routiers de la province de l’Ituri ces derniers mois. La présence du mouvement du 23 mars (M-23) au Nord-Kivu ne facilite pas aussi une circulation libre des véhicules et des marchandises.

    Malgré l’instauration du convoi sécurisé des véhicules, des cas d’incendies des véhicules des commerçants sont parfois documentés dans ces provinces de la République Démocratique du Congo. D’importants dégâts matériels y sont enregistrés, perturbant même l’économie dans ces zones.

    Rédaction

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