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    Une des écoles fermées et abandonnées à Mambasa.
    Photo ©tiers

    L’activisme des groupes armés locaux et étrangers à Mambasa dans la province de l’Ituri perturbe les activités scolaires dans la zone de santé de Mandima. Depuis le 8 janvier, au moins 26 écoles ont été fermées à cause de la persistance des activités des groupes armés non étatiques dans les localités de Makeke, Mambembe, Bandipakau et Katsoma, selon le dernier aperçu de la situation de l’OCHA publié le 23 février et parvenu à buniaactualite.cd le 27 février 2024.

    Plus de 10 000 enfants, dont plus de 3 000 filles, sont ainsi décrochés de l’école, selon les autorités scolaires locales citées par ce document. Les enfants, leurs parents et les enseignants ont été forcés de se déplacer vers les localités relativement stables sur l’axe Bella-Biakato et vers le Nord-Kivu. Les élèves déplacés accusent déjà du retard dans le programme scolaire et les autorités éducatives plaident pour le rétablissement rapide de la sécurité pour favoriser le retour des enfants.

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    « C’est vrai, mais ces écoles fonctionnent au moment où je vous parle. C’est toujours comme ça, on peut fonctionner 2,3,4,5 jours après : quand l’ennemi attaque, on fuit et l’école ferme. C’est une fermeture momentanée, mais ça perturbe vraiment le programme », affirme ce mercredi 28 février à buniaactualite.cd Michel Ipunio, responsable de la sous-division de l’ESPT Mambasa 2 où se localisent ces écoles.

    Les rebelles, notamment l’ADF, continuent à semer terreur et désolation dans les chefs des habitants à Mambasa.

    Entre le 4 et le 5 février, une série d’attaques armées a fait 20 civils tués dans les villages de Manzia, Ngwaba, Makumbo et Lukaya, selon la société civile locale. À la suite de ces incidents, au moins 5 000 personnes se sont déplacées dans plusieurs localités, dont Nziapanda Bella, Makeke, Makumo et les zones environnantes.

    Depuis novembre 2023, des groupes armés non étatiques opèrent des attaques répétées contre les populations civiles dans plusieurs localités des zones de santé de Mandima, Lolwa et Komanda en territoire d’Irumu.

    Verite Johnson

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