La cité de Sake dans le territoire de Masisi, à 27 kilomètres de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu a été ciblée des bombes dans l’après-midi de ce vendredi 12 janvier 2024.
Sur compte X (Twitter), le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko qui attribue ces bombes aux terroristes du M23/RDF, parle des tirs à “l’aveuglette”.
“Le M23/RDF vient de larguer à l’aveuglette des bombes au Mortier 120 dans la cité peuplée de Sake en territoire de Masisi. Il est 13h00 de ce vendredi 12 Jan“, peut-on lire dans ce message consulté par buniaactualite.cd.
La menace pèse maintenant sur cette cité et par ricochet, sur la ville de Goma. La cité de Sake constitue le dernier verrous pour le chef-lieu du Nord-Kivu, un milieu convoité depuis le départ par les terroristes du M23/RDF pour avoir un avantage des resolutions sur les tables de discussion avec le gouvernement, qui se trouvera dans l’obligation de dialoguer.
La première tentative d’occuper Sake par les terroristes du M23/RDF a été sechement repoussée par les Forces armées de la République démocratique du Congo et les Wazalendo, avant l’arrivée et l’installation de la Force régionale de l’East african community (EAC-RF), de triste mémoire.
Ces bombes larguées est une menace que le gouvernement congolais devra prendre au sérieux, devant des terroristes expansionnistes depuis le refus catégorique de Kinshasa de discuter avec ceux qu’ils considèrent comme complice dans l’agression que mene le Rwanda contre la République démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed depuis Goma