Des centres de passation des épreuves nationales de fin d’études primaires (ENAFEP) se trouvant dans des zones sous contrôle des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda, ont été délocalisés vers la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Pour cette édition, la province du Nord-Kivu enregistre 155 969 candidats, dont 78 357 filles et 77 605 garçons, aux Épreuves nationales de fin d’études primaires. Ces examens s’étendent sur deux jours dont le premier sera entièrement consacré à la culture générale, au français et à l’éducation à la citoyenneté, avant que le second se penche sur les mathématiques, la science et l’éducation pour l’environnement et la santé.
Madame Prisca Luanda Kamala, conseillère principale en charge de l’éducation et représentante du gouverneur militaire intérimaire, renseigne que tout a été mis en œuvre « pour encadrer et intégrer les apprenants de tous les niveaux » de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
« Cet encadrement et cette intégration ont essentiellement consisté à la délocalisation de certains centres de passation des « épreuves évaluatives et certificatives des terroristes de Masisi, Rutshuru et ceux du groupement de Kibumba à Goma, en vue de permettre aux candidats de ces entités de présenter ces épreuves dans des conditions apaisées », a indiqué madame Prisca Luanda Kamala.
La conseillère principale du gouverneur a rassuré que toutes les dispositions matérielles et techniques ont été prises par les équipes chargées de la préparation et de l’administration, pour permettre la passation « en toute quiétude » de ces épreuves.
Guerschom Mohammed GM
