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    Jusqu’à la preuve du contraire, des milliers de congolais iront aux urnes ce mercredi 20 décembre. Ils vont élire leur nouveau président, leurs députés nationaux, provinciaux ainsi que représentants municipaux.

    En Ituri, plus au moins 5.000 candidatures ont été validés par la CENI dont 3.915 à la députation nationale et provinciale sur l’assemble de la province.

    La majorité pour ne pas dire la totalité de ces candidats se montrent confiantes et espèrent réussir à ces élections. Pendant que la province n’a que besoin de 28 députés nationaux et environ 46 provinciaux, alors que deviendront les 3.841 autres après leur échec ?

    Tout au début du processus, la plupart des internautes ont souhaité un recrutement par la force dans l’armée et la police pour les candidats malheureux aux élections prochaines, une proposition non constitutionnelle mais qui semble intéressante et plaire à beaucoup.

    Mais en réalité, les candidats malheureux devraient s’attendre à ces choses après la publication du résultat :

    • La dépression : il n’est pas facile de perdre pour certains mais surtout dans une élection où on a beaucoup investi sans rien au retour, certains s’endettent d’autres vendent des biens de valeurs pour mieux battre campagne. Dans ce cas, beaucoup de malheureux sont frappés par la dépression qui va les conduisent à l’hôpital;
    • L’alcoolisme : l’alcool est parmi les éléments qui aident à surmonter le stress, au côté de sexe, la musique ou encore la natation. Dans un environnement comme le nôtre, nous avons vu dans le passé la plupart des candidats devenir des ivrognes spontanés après les élections, espérant s’y remettre après chaque jour passé sous l’emprise de la bière. Mais la majorité s’y remet après un moment ;
    • Invisible dans la société : certains candidats ne vont pas digérer leur échec à ces élections, ce qui va pousser à certains de disparaître de la nature pour se ressaisir, surtout ceux qui se sont endettés pour la campagne et consors, ce n’est pas facile;
    • Devenir un véritable opposant au régime installé : pour certains, l’échec est synonyme de combattre ceux qui ont été élus. Ils deviendront donc des véritables opposants au régime élu.
    • Disparaître de la scène politique ou simplement changer des camps : certains candidats malheureux disparaissent totalement de la scène politique alors que d’autres migrent de l’opposition vers la majorité ou vice versa, selon le cas. D’ailleurs, c’est ce genre d’attitude qui caractérise de nombreux politiciens congolais qui n’ont pas une position stable et veulent être présent dans chaque gouvernement.
    • Vie Normale : chacun dans la vie à sa façon d’appréhender la situation, toute situation ne bouleverse pas de la même façon tout le monde. Malgré l’échec, d’autres candidats malheureux vont prendre cette situation d’une manière positive, comme dit-on, « dans chaque échec , on a acquis une expérience » dans ce cas, il faut alors avoir un neuf solide.

    Généralement après chaque processus électoral il y a des dégâts collatéraux pour des malheureux, tout dépend de la manière dont on s’est préparé à affronter la situation.

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