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    Qualifiées « d’un gigantesque désordre organisé » par l’archevêque de Kinshasa, les élections combinées du 20 décembre en RDC font face à certaines critiques. La CENI qui se définit comme « la victime » indique à RFI avoir mis en place une commission d’enquête avec plusieurs options sur la table dont l’annulation des résultats de certains centres de vote. 

    Le 20 décembre, les Congolais à l’âge de voter étaient aux urnes pour une élection de tous les superlatifs : plus de 43 millions d’électeurs, plus de 75 000 bureaux de vote sur l’ensemble du pays pour plus de 100 000 candidats. Des critiques s’en suivent par la suite. De nombreux dénoncent des irrégularités constatées lors de ce scrutin. 

    À la CENI, l’on est « une victime choquée par les incidents » mais des politiciens en portent le chapeau.

    “ Il y a des gens qui ne comprennent pas que ces choses-là ont été faites contre la CENI. Nos agents ont été séquestrés et violemment écartés du processus, même des témoins de partis politiques. Ce n’est pas une situation généralisée, ça choque, mais ça ne s’est pas passé comme ça partout ”, affirme Denis Kadima au micro de RFI.

    Le Président de la CENI promet des sanctions contre ses agents coupables. Plus loin même, ceux des partis politiques qui s’en seraient mêlés d’une manière ou d’une autre. 

    “ Nous venons d’assister à ce qu’on pourrait appeler un gigantesque désordre organisé, planifié ”, déclarait le cardinal Fridolin Ambongo, le dimanche soir, lors de la messe de Noël. 

    Rédaction

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