Le numéro un du territoire d’Aru, au sortir d’une rencontre qu’il a présidé ce lundi 27 avril au chef-lieu de ce même territoire, abordant entre autres la lutte contre le Covid-19, est revenu sur le rôle spécifique des services travaillant à la frontière congolo-ougandaise.
« Nous avons essayé de recadrer et appeler les services qui travaillent à la frontière à plus de responsabilités. Ils doivent travailler en toute conscience » relate Venant Nkosi.
Cette autorité territoriale s’est aussi indignée face à la légèreté dans la gestion des informations sensibles par ces services, n’atteignant pas en temps réel la hiérarchie.
« L’information ne doit pas rester dans la rue, puis relayée par les réseaux sociaux, pour que nous soyons informés » a-t-il interpelé sur les ondes d’une radio locale.
Cette rencontre a réuni, autour de l’administrateur, les différentes couches sociales et sécuritaires, notamment les chefs des chefferies ainsi que les services travaillant à la frontière de Vura, reliant la République Démocratique du Congo à l’Ouganda voisin.
Le samedi dernier, une alerte faisant étant de l’entrée sur le territoire congolais de deux chauffeurs Somaliens testés pourtant positif au Covid-19, en provenance de l’Ouganda a laissé perplexe beaucoup d’habitants. Mais ces expatriés étaient renvoyés le même jour dans leur lieu de provenance, affirment certaines sources.
Surplace, ce sont quelques habitants de ce territoire qui accusent leur administrateur de « faciliter » la libre entrée des chauffeurs Somaliens sur le sol congolais, amenant des produits de la société Kibali Gold Mining. Accusation non confirmée par l’incriminé.
La rédaction