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    Dans une déclaration faite à la presse ce mardi 24 novembre 2020, plusieurs structures de la société civile, y compris des organisations féminines et la notabilité de la chefferie de Walendu Bindi dans le sud du territoire d’Irumu ont exprimé leur inquiétude sur ce qu’ils considèrent comme un « blocage » du processus de désarmement et démobilisation des miliciens de la Force de résidence patriotique de l’Ituri FRPI dans la région de Gety.

    Parmi les raisons à la base de cette situation, les forces vives soulèvent notamment le manque de moyens pour la prise charge des combattants et le vote au parlement congolais d’une loi d’amnistie contre tous les crimes commis durant leur années de maquis, ceci conformément à l’accord de paix signé entre les deux parties en février dernier.

    Le 31 octobre dernier, une trentaine de milliciens seulement ont déposé les armes au site de Karatsi construit à cette fin par la Monusco, un début de désarmement jugé de timide et incertain par plusieurs observateurs.

    « Depuis le 30 octobre 2020, il est constaté une disponibilité des éléments de la FPRI à intégrer les opérations de désarmement et démobilisation. Cependant, tout au long du processus, plusieurs défis importants ont failli remettre à zéro tous les résultats déjà obtenus » peut-on lire dans leur déclaration dont une copie est parvenue à buniaactualite.com

    Par crainte de revivre les évènements d’avant ce processus, ces forces vives demandent au gouvernement congolais et ses partenaires de vite débloquer les moyens et au parlement congolais de statuer dans un bref délai sur le projet de loi d’amnistie en faveur de la FRPI.

    « Le présent message constitue une supplication des communautés de Walendu Bindi qui ont déjà enduré 20 ans de souffrance imposée par la FRPI. Nous prions le gouvernement de la RDC et la communauté internationale, quelles que soient leurs priorités du moment, d’intervenir rapidement pour parachever ce processus de paix qui est à ses derniers pas » martèle le document.

    C’est depuis bientôt 2 ans que plus de 1000 hommes et leurs dépendants, tous appartenant à ce groupe rebelle ayant endeuillé pendant 19 ans le sud du territoire d’Irumu, sont regroupés au site d’Azita, en attente de leur démobilisation, désarmement et réinsertion sociale.

    Marcus Jean Loika

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