Le passage en Ituri du procureur général de la cour pénale internationale CPI, lancement de dialogue intergroupes armés à Aru, voici un panorama des actualités qui ont dominé la province de l’Ituri, ce mercredi 31 mai 2023.
C’est le commandant de la 32 ème région militaire qui a donné le go ce mercredi 31 mai 2023 du dialogue inter groupes armés à Aru au nom du gouverneur de province. lesvolcansnews.net rapporte que l’objectif de ce dialogue est de «donner la réponse à la question primordiale aux causes endogènes et exogènes de la persistance des conflits». Les attentes sont nombreuses notamment la mise en œuvre du P-DDRCS, matérialisée par la remise des armes.
La fin définitive des hostilités et le retour de plus d’un million des déplacés internes figurent aussi parmi les attentes de ces assises qui regroupent 4 groupes armés actifs en Ituri, dont la CODECO, le MAPI, la FPIC et la FRPI qui prennent part à ce dialogue qui vise la stabilité de l’Ituri, écrit à sa une bunia-info24.com
Le général major Peter Cirimwami, dénonce hypocrisie des acteurs, la haine tribale, l’instrumentation politique de la jeunesse, le chômage constituent les causes endogènes de la persistance de l’insécurité. Tandis que la convoitise de nos richesses, l’hégémonie, l’idée de la balkanisation poussant à la manipulation, comme causes exogènes fait savoir lavoixdelituri.com.
Le message du Mgr l’évêque du diocèse d’Aru et archevêque de l’église Anglicane du Congo aux groupes armés est repris dans la colonne du quotidien lavoixdelituri.com
Sa Grâce Dr Titre Ande Georges a rappelé aux groupes armés que la vie humaine est sacrée avant de les appeler d’être des vrais ingénieurs et des architectes de bonheur, les suppliant à saisir cette nième opportunité qu’offre les autorités congolaises pour le retour effectif de la paix.
Dans un autre chapitre, actu7.cd titre : insécurité en Irumu, le centre de Komanda “asphyxié par les groupes armés” s’inquiète la société civile.
Des groupes armés locaux et étrangers ne cessent d’endeuiller le territoire d’Irumu, en tuant la population et en causant plusieurs dégâts matériels. La société civile en chefferie des Basili signale cependant la présence de plusieurs éléments armés aux environs du centre commercial de Komanda, un carrefour qui relie les routes nationales numéro 4 et 27. Elle cite notamment des groupes armés comme ” ADF, Mai-Mai, Zaïre, FPIC et Chini ya Tuna” qui occupent généralement des entités où les habitants font les champs, fait savoir ce média en ligne.
Installée il y a 3 mois à Walese-Vonkutu, la coalition FARDC -UPDF accusée de non intervention contre les ADF, écrit à sa une lesvolcansnnews.net qui cite la convention pour le respect des droits humains CRDH Irumu.
Constatant que la même coalition a fait une loi et a rendu calme les chefferies des Bahema Boga, de Banyali-Tchabi et de Beni dans le Nord-Kivu, le coordonnateur de cette ONG-DH, Christophe Munyanderu s’interroge si cette coalition FARDC-UPDF a une autre mission dans la chefferie des Walese-Vonkutu.
Pendant ce temps, coulisses.net fait savoir que le procureur général de la cour pénale internationale Karim Khan a promis mardi 30 Mai dernier, d’ouvrir des enquêtes sur les massacres perpétrés dans la province de l’Ituri au sortir d’une audience que le gouverneur militaire Johnny Luboya Nkashamana lui a accordée. De son côté, le gouverneur militaire a salué cette visite du procureur général de la CPI en Ituri affirmant que les groupes armés qui ne vont pas arrêter feront face non seulement la justice nationale mais aussi internationale note les confrères.
Terminons par cette bonne nouvelle de la baisse de 50 % de prix des produits de première nécessité à Mungbwalu, une région minière située dans le territoire de Djugu, au Nord de la ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri.
Kilalopress.net qui l’écrit, cite le bourgmestre de ladite commune qui confirme cette tendance. Un sac du riz qui coûtait 100.000 fc il y a plus de deux semaines est aujourd’hui négocié à 50. 000 fc. Il en va de même pour les bouteilles d’huile et d’eau minérale d’un litre et demi, dont le prix est passé de 6.000 à 2500 fc. Selon ce quotidien qui relaye l’autorité communale, cette baisse s’explique principalement par l’amélioration du tronçon routier Iga-Barrière-Mungbwalu.
Mathieu Vatsos