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    Le massacre d’une quarantaine des déplacés en Ituri et les réactions qui s’en suivent continuent à faire la Une des journaux ce jeudi à Bunia chef-lieu de I’Ituri.

    Le lieutenant général Johnny Luboya Nkashamana, gouverneur militaire de l’Ituri soupçonne certains hommes politiques d’être de mèche avec quelques éléments de la milice Zaïre qui veulent faire échec au processus de paix, et de ce fait, déstabiliser la province, rapporte 7sur7.cd

    Mais ce quotidien kinois, fait remarquer qu’un groupe de miliciens Zaïre s’étaient réunis à Dala dans la région de Djugu afin de “déstabiliser” le processus de paix. Relayant l’autorité provinciale, ce Journal ajoute que l’autorité provinciale promet d’ arrêter ces hommes politiques si jamais ce faits s’avérait vrais.

    Pendant ce temps, ituritamtam.net relaye le regret de l’exécutif provincial sur la présence de certains éléments armés qui mènent les opérations contre les autres communautés à partir du site des déplacés. Ce qui, selon ce média en ligne, met en danger la vie de ces personnes vulnérables.

    Préoccupé par cette situation sécuritaire, l’acteur politique Yves Mutume en séjour à Kinshasa a échangé avec le vice-premier ministre et ministre de la défense et anciens combattants qui est un fils de cette province pour lui faire part des informations sécuritaires du terrain fait savoir rtr-beni.net

    Cet hebdomadaire fait savoir en outre que le vice-premier ministre et ministre de la défense et anciens combattants dit avoir compris la douleur de la population Iturienne, tout en promettant de s’y investir personnellement pour que la paix revienne et que les gens reprennent leurs activités.

    Dans le chapitre des réactions, Martin Fayulu a exprimé sa colère contre le régime en place qu’il considère “d’usurpateurs du pouvoir du peuple ” après le massacre de plus de 40 déplacés à Lala en territoire de Djugu et hausse le ton pour la levée de l’état de siège, écrit en sa Une dépêche.cd

    Ituritamtam.net titre aussi en sa machette, retour de la paix, une condition sine qua non pour la libre circulation des personnes et de leurs biens. C’est l’observation des chefs coutumiers et notables du territoire de Mahagi, à l’issue de la sixième rencontre tenue en chefferie des Alur-Djuganda/Djalasiga, du 10 au 13 Juin 2023 sous l’initiative de son excellence Monseigneur l’évêque du diocèse de Mahagi-Nioka.

    L’insécurité est parmi les facteurs qui n’ont pas permis au Centre provincial de transfusion sanguine (CPTS) en Ituri d’atteindre la collecte de 49.551 poches de sang pour l’année 2022, note pour sa part le quotidien radiomoto.net
    C’est le médecin coordonnateur du programme national de transfusion sanguine en Ituri qui l’a dit mercredi 14 Juin 2023 lors d’un échange avec les étudiants de l’ISTM Nyakunde à Bunia, à l’occasion de la journée mondiale des donneurs de sang.

    Dans la même farde, beninipashe.cd revient sur l’appelle du docteur Honoré Lubumba, medecin coordonnateur du programme provincial de transfusion sanguine, invitant les personnes qui peuvent donner le sang à envisager de le faire comme un don et non payant pour que l’Ituri fait actuellement soit approvisionné en sang car explique t-il, la carrance en sang cause des morts.

    En territoire de Mahagi en province de l’Ituri, un groupe des militaires Ougandais ont franchi dans le village Uriwo, chefferie de War Palara en territoire de Mahagi, alerte ituritamtam.net
    Selon ce média en ligne, ces militaires qui traversent la nuit et circulent librement dans ce village congolais, causent beaucoup de menaces aux sœurs et frères en leur imposant la loi Ougandaise.

    Après plus de deux ans de séparation, les parents des quatre filles présumées disparues ont enfin été réunis avec leurs enfants grâce aux informations diffusées par aruinformation.com qui précise que les services de sécurité de l’Ouganda les ont récupérées et les ont remises aux autorités locales d’Aru.

    À bientôt !

    Mathieu Vatsos

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