Certains journaux parus ce dimanche reviennent sur l’opération militaire contre le groupe réfractaire au processus de paix et le mandat d’arrêt de la justice contre des présumés auteurs de massacre des déplacés.
Le village Petro, l’un des bastions de la milice CODECO où tout se prépare vient d’être récupéré par les forces armées de la République Démocratique du Congo et 6 autres localités du territoire de Djugu sont également passés sous contrôle des FARDC depuis samedi 17 Juin 2023, rapporte bunia-info24.com
Baptisées “chasse aux chacals”, ses opérations sont sous la conduite du commandant secteur opérationnel Ituri, le général major Nyembo Abdallah, précise lesvolcansnews.net.
Relayant le lieutenant Jules Ngongo porte-parole militaire en Ituri, 7sur7.cd affirme que les opérations se poursuivent et de ce fait, la population est invitée à collaborer avec l’armée.
Ces opérations sont menées après plusieurs dénonciations par les différentes couches sociales, faisant remarquer une passivité des opérations militaires sous état de siège en Ituri, écrit en sa Une yabisonews.cd
En conséquence, ajoute le quotidien 7sur7.cd , 24 mandats d’arrêts sont déjà lancés par la justice militaire de l’Ituri contre des présumés auteurs des faits liés aux crimes commis dans cette partie Nord-Est de la République Démocratique du Congo, depuis le mois passé (mois de Mai) jusqu’à ce jour.
Pour sa part, politico.cd titre en sa machette, Ituri : près 200 miliciens qui se sont rendus au programme de désarmement et démobilisation abandonnés à Mambasa. Cité par ce média en ligne, John Vuleveryo coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise branche territoriale de Mambasa fait savoir que ces miliciens au nombre de 193 issus des différents groupes armés locaux sont dans ce camp de transit sans la prise en charge du gouvernement via le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS)
Pendant ce temps, 9 éléments de la milice Maï-Maï anéantis, 8 fusils dont six armes de guerre, un calibre 12, un pistolet et plusieurs munitions récupérées , tel est le bilan d’un assaut des FARDC lancé la nuit du 16 au 17 Juin 2023 contre un groupe des miliciens Maï-Maï dans le site minier de Shaba, à environ 4 heures de marche sur la rive gauche de la rivière Emboo en territoire de Mambasa en province de l’Ituri note en sa colonne lavoixdelituri.com.
Toujours dans le chapitre sécuritaire, 7sur7.cd revient et note que le réseau des associations pour le développement “RAD”, une association sans but lucratif (asbl), redoute que des groupes armés actifs en Ituri puissent recruter des enfants dits “de la rue”. Florent Nzama, coordonnateur de ladite organisation a exprimé sa crainte le vendredi en marge de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 Juin de chaque année. Sa peur est due au fait que ces enfants “se sont déjà rebellés contre la société”, poursuit les confrères.
Ituri : les athlètes handicapés font face aux difficultés à quelques jours du lancement de 9e jeux de la francophonie, titre dans une autre farde lavoixdelituri.com
Dhezunga Tsudhi, président paralympique de l’Ituri qui s’est confié à nos confrères lors d’une visite aux athlètes au stade Amani de la ville de Bunia, a souligné que les blocages qui s’observent jusque-là résident sur le plan logistique ainsi que le manque des matériels pour une bonne préparation.
Dans un autre chapitre, actu7.cd fait savoir que l’ancien premier ministre de la République Démocratique du Congo qui voulait se rendre à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri a été empêché d’effectuer ce déplacement samedi 18 Juin 2023. Augustin Matata Ponyo qui annonce la nouvelle sur ses plateformes numériques, précise qu’il était interdit de voyager par les agents de la Direction Général des Migrations (DGM). Ceux-ci lui auraient confisqué ses pièces d’identité ajoute le quotidien.
“Sur ordre de la présidence de la République, la DGM empêche Matata Ponyo de se rendre à Bunia en Ituri”, titre pour sa part infosdirect.net
D’après plusieurs sources note ce média en ligne, Matata Ponyo serait sous surveillance de la part des services de renseignement militaire, après avoir révélé que l’arme pour laquelle le Conseiller Spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda est accusé de porter illégalement appartiendrait à son garde du corps, qui l’avait perdu lors de la marche de l’opposition à Kinshasa.
Voilà tout pour cette revue de presse Iturienne, merci d’avoir consulté buniaactualite.cd et bn dimanche à vous tous.
Mathieu Vatsos