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    Ces derniers jours, des propos sollicitant la levée de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu se multiplient en République Démocratique du Congo (RDC). Par ailleurs, d’autres leaders d’opinion pensent totalement le contraire, c’est notamment le cas de Madame Claudine Nzeni, conseillère du gouverneur militaire de l’Ituri en matière des questions politiques.

    Lors la clôture de la table ronde, mercredi 16 août à Kinshasa, cette ancienne présidente de l’union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (UNADI) estime que le moment n’est pas encore propice pour lever cette administration spéciale, car cela menacerait l’intégralité territoriale du pays.

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    Lever l’état de siège, ça signifie sacrifier notre cher pays, surtout la partie est, et donner la voie à la balkanisation. C’est ce que nous déplorons vraiment de ceux qui soutiennent cette tendance à la division du pays ”, a-t-elle confié à la presse kinoise, dans une séquence vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux.

    Pour elle, la sécurité n’est pas encore totalement rétablie et la situation demeure toujours volatile, ce qui fait de la presse des militaires à la tête de l’Ituri et du Nord-Kivu est « nécessité incontournable » pour l’instant.

    C’est pourquoi, nous, à notre nouveau, nous soutenons le maintien de l’état de siège, parce que nous voyons que la situation est encore grave ”, insiste cette représentante du lieutenant-Général Luboya N’kashama Johnny (Gouverneur Militaire de l’Ituri) aux assises de la table ronde à Kinshasa.

    Jusque-là, aucune option officielle n’est encore décidée sur l’avenir de l’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu depuis plus de deux ans. Les conclusions et recommandations de la table ronde seront transmises au président Tshisekedi, a en croire le chef du gouvernement congolais, Sama Lukonde.

    David Ramazani

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