Une présence d’hommes armés dont l’identité reste inconnue est signalée dans la partie Est de Biakato, précisément à Kawame, en chefferie de Babila Babombi du territoire de Mambasa, situé au sud de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri au nord-est de la République démocratique du Congo.

Cette menace devient, en tout cas, une énième après celle des ADF et plusieurs factions des miliciens Mai-Mai qui y opèrent depuis environ 3 ans.

Des sources locales qui alertent les autorités sécuritaires craignent déjà un probable massacre dans cette partie de l’Ituri. Cette information a été rendue publique, le 28 juin 2024, à la clôture de la session extraordinaire à l’Assemblée provinciale par le député provincial Kasereka Sivamwenda Gilbert devant l’administration provinciale sous état de siège représentée, dans cette séance plénière, par le vice-gouverneur policier Raus Chalwe.

« […] Deuxième information, c’est la présence des hommes en armes pour l’instant à l’Est de Biakato, précisément à Kawame Kibenete dans le sud du territoire de Mambasa », alertait-il au perchoir de l’organe délibérant ou mieux la première institution provinciale.

Pour cet ancien coordonnateur de la société civile de la chefferie de Babila Babombi, il est temps que l’État congolais étouffe rapidement ce rassemblement d’hommes armés pour éviter le pire pouvant surgir dans la zone.

« Nous demandons au bureau de notre Assemblée d’aller auprès du gouvernement provincial pour essayer de donner des informations qui concernent la chefferie de Babila Babombi parce que cette population semble être oubliée par les autorités sécuritaires », poursuit Sivamwenda Gilbert dans un extrait de son intervention parvenu à Buniaactualité.cd ce lundi 01 juillet 2024.

Les autorités locales jointes par votre rédaction n’ont pas voulu se prononcer.

À titre de rappel, jusqu’à présent, Babila Babombi, malgré sa localisation en province de l’Ituri, est contrôlé par le secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord basé à Beni dans la province du Nord-Kivu. Toutefois, les structures citoyennes et de défenses des droits humains ont sollicité l’implication de Luboya dans la reprise de cette zone pour rapprocher l’intervention militaire du milieu, en cas de besoin, attaqué.

Nickson Manzekele

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