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    Une délégation du programme de stabilisation et reconstruction de l’Est de la RDC, Starec s’est rendu en début de cette semaine à Mahagi, localité située à environ 200km au nord de Bunia.
    Objectif, mener des consultations avec différentes couches sociales de cette entité pour expliquer l’intention du gouvernement provincial d’implater le site de cantonment des miliciens de la force de résistence patriotique de l’Ituri FRPI, engagés dans un processus de démobilisation.
    Une option vite rejetée par la société civile locale qui se dit « non favorable » estimant que la localité de Nioka où le site devrait être érigé est proche du territoire de Djugu où opèrent des assaillants que l’armée identifie comme appartenant à une autre milice dénommée CODECO.
    « Le moment est mal choisi, tout le monde est contre le cantonnement de la FRPI à Nioka car Nioka est à proximité avec Djugu, vu les événements récents qui ont mis ce territoire en insécurité » a dit Hilaire Ukelo, coordonnateur cette structure citoyenne en territoire de Mahagi, ses propos ont été recueillis par Ucoun Uwekmeno Désiré, permanent de buniaactualite.com dans la région

    Le programme Starec pour sa part a dit prendre acte de cette position sans donner plus de détails.
    « Il y a une résistance , il y a des gens qui pensent qu’avec tout ce que nous traversons comme insécurité et menaces à Djugu, ce n’est pas possible d’amener ce genre d’initiatives ici » affirme Jean Marc Mazio, son chargé de missions.

    La délégation Starec, soutenue par le gouvernement provincial se serait dirigé vers le territoire d’Aru pour le même objectif.

    En date de 12 août dernier, le gouverneur Jean Bamanisa a lancé le processus de pré-cantonement de la FRPI dans le site d’Azita situé à plus au moins 5 km de Gety dans le territoire d’Irumu, leur bastion, où plus de 500 éléments se seraient déjà rendus.
    La deuxième phase du processus consiste à cantonner les ex-miliciens loin de leur terroir, en vue de leur désarmement, démobilisation et réinsertion dans la vie sociale.
    Ces derniers continuent cependant à exiger le respect de leur cahier des charges par le gouvernement central, notamment en ce qui concerne la libération de leurs leaders détenus depuis plusieurs années à Kinshasa et la reconnaissance des grades pour ceux qui vont choisir d’intégrer l’armée loyaliste.

    La Rédaction

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