Les principales difficultés évoquées en Ituri au regard des clubs des différentes disciplines sportives et plus particulièrement le football sont généralement le manquent d’encadrement de la jeunesse et de soutien financier pour leur accompagnement.

D’abord, au-delà du stade moderne en construction en ville de Bunia dans le quartier Kindia et le stade Amani, il n’existerait pas une installation sportive viable pour les équipes de toutes les disciplines confondues afin de leur permettre de s’entraîner dans des conditions requises aux normes sportives.

Ceci, au vu et au su de toutes les catégories des personnalités confondues voire les autorités locales qui semblent ne pas s’intéresser même à l’aménagement des terrains d’entraînement pour des équipes de la place hormis l’espace vert dit « Epo-ville » qu’il faut même louer pour utiliser.

Question de manque de volonté ?

On peut y croire, car pour des politiciens par exemple, il faut peut-être toujours attendre la veille des élections pour poser de petits gestes aux profits des clubs pour en tirer profit plutard malgré qu’ils y arrivent difficilement.

Ces gestes n’ont jamais été même persistants puisqu’il peut s’agir soit des jeux de vareuses, ou des sommes d’argent pouvant servir pour le transport à une équipe qui après tout, a même des difficultés pour le logement voire se nourrir au lieu de la compétition ou du match.

Il y a deux saisons consécutives, les clubs de l’Ituri ne se déplacent pas dans la province voisine de la Tshopo (Kisangani) pour jouer le championnat provincial de football, évoquant ainsi le manque de moyens de transport et/ou financier.

Les clubs ont toujours évolué sans leurs dirigeants

Dans la province de l’Ituri et plus particulièrement en ville de Bunia, des clubs de football à l’occurrence le FC Mont Bleu, le JE Gambela et quelques autres, évoluent sans même un président.

Peut-on croire que c’est ce qui constitue une faiblesse de l’équipe car c’est ce dernier qui normalement est censé contrôler ce qui se passe au sein de son club au lieu de le laisser parfois en charge du secrétaire et/ou autres membres de comité.

Parfois, c’est parce qu’on ne sait pas si l’équipe appartient à tout le monde. On est donc appelé normalement à contribuer mutuellement pour que le club aille de l’avant c’est-à-dire du championnat local au niveau national.

La faiblesse, c’est aussi la transparence

Il existe des personnes de bonne volonté qui, de près ou de loin, veulent contribuer et contribuent financièrement pour les équipes sportives de la province de l’Ituri.

Curieusement, ce qui est normalement destiné aux joueurs et/ou à l’équipe peut soit ne pas arriver à sa destination, soit seule une partie arrive après avoir détourné l’autre clandestinement.

Surtout pour le football, les joueurs ne sont même pas payés. Ils peuvent même jouer sans signer un contrat avec le club. La phase utilisée : « il est le joueur définitif du Club ».

Quelles sont les disciplines sportives pratiquées en Ituri ?

Dans la province de l’Ituri en général, la discipline sportive la plus pratiquée est le football. Il est celle la plus médiatisée à l’instar des autres notamment le basketball, le volleyball, la boxe, le Judo, Karaté, le rugby etc.

Au delà du football, il existe quand-même le basketball, le Karaté, le tennis et volleyball qui ont des espaces. Ces disciplines sont parfois pratiquées et se font visibles au chef-lieu de la province de l’Ituri (Bunia).

Le grand problème, ce qui est peut-être un défi à relever, c’est le fait de médiatiser ces activités comme c’est le cas pour le football afin de les voir aussi évoluer car l’Ituri doit aussi jouer régulièrement des compétitions nationales dans d’autres disciplines que le football.

Daniel Alithum

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