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    Qu’il s’agisse de l’eau potable ou de l’eau pour d’autres usages tels que l’agriculture et l’énergie, l’Ituri fait face à un grand défi de mobilisation de la ressource en eau. Seuls 5 % de la population accèdent à l’eau potable, d’après les chiffres du Consortium pour la sauvegarde de l’environnement.

    Les femmes, pour la plupart, dans les zones comme Djugu, Irumu… éprouvent d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable. À force de parcourir de longues distances, elles s’exposent notamment à la violence sexuelle.

    « L’eau n’est pas accessible en Ituri, et si l’eau n’est pas accessible, c’est qu’on marche même à l’encontre d’un droit fondamental parce que l’eau parmi les besoins essentiels de l’homme », a déclaré le vendredi 22 mars 2024, Dieudonné Lossa, président de ce consortium à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.

    « L’eau pour la paix », un thème d’espérance pour l’Ituri Trouver de l’eau potable à Mongbwalu, territoire de Djugu, constitue aussi un véritable parcours de combattant.

    Vue sur une partie de la ville de Bunia (à l’entrée du Quartier Lembabo). P© Daniel Alithum

    Malgré vital, s’approvisionner en eau potable n’est pas une mince affaire dans cette entité aurifère. Les habitants sont restés partagés entre deux choix : soit faire une longue queue à la source, soit se procurer d’eau non potable, preuve d’une série de déficits qui confirme encore la problématique liée à l’eau potable, explique Chérubin Nkuku Ndilawa, activiste honoraire des Forces vives de Mongwalu.

    « Et les quelques sources d’eau que nous utilisons, est-ce que c’est vraiment analysé, c’est vraiment propre à la consommation ? », s’est-il interrogé au micro de la radio Mont Bleu, émettant à Bunia.

    L’eau est pourtant au cœur du développement durable et est essentielle au développement socio-économique, à la production d’énergie et d’aliments, à la santé des écosystèmes et à la survie de l’humanité.

    Verite Johnson

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