Le MPR est de retour. Le duo dote les électeurs d’un outil au vote éclairé : « Keba»! «Compare tes attentes aux offres politiques des candidats».
À la veille du début de la campagne électorale sur l’étendue de la RDC, le MPR revisite le quotidien du citoyen lambda congolais et tacle les dirigeants. Rien d’étonnant pour un groupe dont l’acronyme signifie : musique populaire de la révolution.
En effet, le samedi 18 novembre 2023, Yuma Dash et Zozo Machine (le duo du groupe MPR) ont dévoilé une nouvelle chanson dénommée « Keba» ( traduction : attention !).
3 minutes 39 secondes de rap et de chant pour éveiller la population, pour dénoncer « la corruption devenue une culture en RDC », pour évoquer le social du congolais qui ne s’améliore toujours pas dans un pays où « le malheur des autorités c’est de voir le peuple vivre heureux ».
«La maman prie pour nous sortir du trou. Mais c’est dans les larmes du peuple que la sauce de leur pouvoir prend le goût », rappe Zozo Machine dans une nouvelle chanson qu’il voit comme « un cri de douleur ».
Comme « Nini Tosali te», l’autre chef-d’œuvre qui survole le quotidien d’un congolais, le duo fonce droit sa cible (les parlementaires).
«Ne sentez-vous pas le poids de ce vêtement de la honte de la gloire ? Ce que vous avez planté dans nos cœurs existe encore»
L’est de la RDC, décrit par le MPR comme « le refrain de la chanson de guerre au Congo »,
fait face à l’agression rwandaise sous couvert du M23 au-delà des groupes armés locaux.
«Mélodie de tous les dialogues finissent sur les fausses notes… Le vrai problème c’est la musique où les chefs d’orchestres ?
Notre ennemi n’est pas seulement ceux qui sont à l’extérieur mais vous aussi (les politiciens congolais)».
Qui pour zapper cet épisode de vie ? S’interroge Zozo Machine, le rappeur à l’état d’esprit.
«Notre ennemi n’est pas seulement ceux qui sont à l’extérieur mais vous aussi (les politiciens).»
«Liberté d’expression en cage. La politique c’est la déception… Ils (les politiciens) ne sont pas des cassettes mais ils ont une face B», le MPR estime que « la prison c’est la seule façon de se libérer dans ce pays».
Verite Johnson