C’est depuis le 15 janvier 2024 que maître Augustin Kuratabo, très connu sous le sobriquet de « Aksante sana », est en train de croupir en prison, passant d’une cellule de détention à une autre. Dans l’entre-temps, sa libération est réclamée par certaines couches sociales en Ituri, province du Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Jusque-là, les vraies circonstances de son arrestation ne sont pas encore connues. Après avoir passé quelques jours au cachot du parquet Général à Bunia, ce candidat à la députation nationale pour le compte de la circonscription électorale de Bunia a finalement était transféré à la prison centrale de la même ville depuis le vendredi 19 janvier 2024, confirment ses avocats abordés par buniaactualite.cd ce samedi 20 janvier 2024.
« Libérez Augustin Kuratabo, nous sommes en démocratie », lance Eddy Makindu, un acteur sociopolitique de la province de l’Ituri. Pour lui, « nul ne peut être arrêté ou détenu arbitrairement pour son opinion politique ou pour la simple raison qu’il exprime librement sa vision de chose », rappelle ce juriste de formation.
Dans un message relayé sur les réseaux sociaux, La Fondation Charles Le Lion qui dit compatir avec ce dernier, rappelle de son côté que « dans un pays démocratique, la liberté d’expression est un droit fondamental du peuple et pour prioriser l’État de droit prôné par le chef de l’État Se Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine nous demandons l’instruction de son dossier en urgence et exigeons sa mise en liberté dans un bref délai pour lui permettre de poursuivre sa lutte politique qui est le cheval de bataille du chef de l’État. Car la restriction de sa liberté met en mal sa famille politique, biologique et le peuple iturien en général », écrit-elle.
D’autres structures ou acteurs sociopolitiques ont également sollicité sa libération où, en cas d’impossibilité, sa mise en liberté provisoire. La même demande provient aussi de sa famille biologique et politique.
Les premières informations rendues publiques renseignent qu’il est arrêté pour l’atteinte à la sûreté de l’Etat, chose qui aurait même entraîner son transfèrement à la prison centrale de Bunia. Jusque-là, nous n’avons pas réussi à avoir la version de fait de l’organe de la loi en charge du dossier.
Rédaction