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    A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse ce dimanche 03 mai 2020, l’union nationale de la presse du Congo, UNPC section de l’Ituri a dressé un tableau sombre de l’exercice du métier de journaliste dans cette province.

    Au total 4 interpellations enregistrées au sein de cette corporation depuis le début de l’année en cours, affirme Christine Abeditho, présidente intérimaire de cette structure dans des propos recueillis par buniaactualite.com

    « Depuis le début de l’année en cours, nous avons enregistré 4 interpellations des journalistes dont deux à Mungwalu en territoire de Djugu ayant abouties à la détention, 1 en ville de Bunia et une autre en territoire de Mambasa » affirme-t-elle.

    D’après M. Abeditho, « Certains journalistes exercent leur métier dans une sorte de terreur, de menaces qui ne font que restreindre leur liberté. Les journalistes de cette partie de la RDC se butent à plusieurs obstacles, notamment des intimidations en cas de dénonciation ou de son contraire à celui des décideurs ».

    L’UNPC Ituri dit également avoir recensé une trentaine de cas d’atteinte à la liberté de la presse et un assassinat d’un professionnel des médias au cours de l’année 2019.

    Ce syndicat des journalistes dénonce en outre des tentatives de fermeture des organes de presse par les autorités qui pourtant à l’en croire, « n’ont pas été capables de prouver un moindre dérapage ».

    Des difficultés d’accès aux sources d’informations par certains journalistes non appréciés par les autorités figurent également parmi les obstacles l énoncés par l’UNPC Ituri avant de plaider pour un bon partenariat entre les institutions politiques provinciales et la presse locale.

    « Nous pensons que si cette situation perdure, l’Ituri risque d’être considérée comme une zone rouge en matière de violation de la liberté de la presse » a conclu la présidente Adegitho.

    La Rédaction

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