Les enfants affectés par les conflits en Ituri du centre de rattrapage scolaire (CRS) vont bientôt retrouver sourire. Le personnel de la MONUSCO et des agences des Nations Unies se sont mobilisés pour doter ce centre d’une nouvelle salle de classe.
La cérémonie de la pose de la première pierre s’est déroulée le mardi 23 avril 2024. Elle a été présidée par le chef du bureau ad intérim de la MONUSCO. C’était en présence du commissaire divisionnaire Raüs Chalwe Munkutu Ngwasi, vice-gouverneur de l’Ituri et d’autres invités de la circonstance.
Le 21 février 2024, deux salles de classe du Centre de rattrapage scolaire pour les enfants affectés par les conflits en Ituri ont été victimes d’un incendie d’origine inconnue. Les salles incendiées servaient également de dépôt pour la division provinciale des affaires sociales. 74 pupitres, 6 tableaux, 2 groupes électrogènes, 47 machines à coudre et plusieurs autres biens ont été soit réduits en centre, soit emportés.
Affectés par cette situation qui a mis plus ou moins 135 enfants vulnérables, orphelins dans la rue, la MONUSCO et des agences des Nations unies ont décidé volontairement de mettre chacun la main dans son porche pour financer ces travaux de construction qui vont durer au maximum 45 jours.
Le coût global de ces travaux est évalué à plus de 10 000 dollars américains. Plus de 80 % ont été mobilisés par les contribuables. Un acte appuyé par l’autorité provinciale. Au grand jour, le vice-gouverneur a manifesté publiquement son vœu de mettre la main dans la poche pour contribuer pour le montant restant.
La porte est ouverte pour toute personne de bonne volonté qui voudra cotiser pour venir en aide à ces élèves de ce centre de transition.
Avec un sentiment « d’espoir », le commissaire divisionnaire, Raüs Chalwe Munkutu Ngwasi, vice-gouverneur de l’Ituri salue cette contribution volontaire du personnel des Nations unies. Autant pour Marie Thérèse, directrice de ce centre où « les élèves n’étudient plus depuis l’incendie ».
Motif de satisfaction et un ouf de soulagement pour Mitoulo Yess Floribert, chef de division provinciale des Affaires sociales présent à la cérémonie de pose de la première pierre.
Verite Johnson