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    A l’issue d’une formation de quatre jours, soit du mercredi au samedi 17 février 2024 à l’antenne centrale de Kpandroma dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri, quinze défenseurs des droits humains ont été installés et ont réussi à réunir des documents essentiels leur servant de guide. 

    Cette cérémonie d’installation s’est déroulée ce dimanche 18 février 2024 devant le commissariat de la PNC Kpandroma, en présence des différentes autorités, en l’occurrence le responsable local de la police.

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    Des activistes venus majoritairement de la communauté Lendu et Ndo-Okebu en territoire de Djugu ont pris part à cet atelier visant à croître le nombre et à élargir la zone de couverture. Voici les messages forts de ce moment d’ensemble.

    Un artisan de la paix pour un environnement protecteur

    Depuis quelques années, plusieurs violations des droits humains sont visibles à travers le territoire de Djugu, entre autres les tueries des civils, le non respect de la dignité humaine. Pour arriver à protéger les droits humains, il est très important d’insérer la rubrique « cohésion sociale » dans les charges convenues aux défenseurs des droits humains et c’est ce à quoi la coalition associative Résolu pour la défense et la protection des droits humains s’entend de ses nouveaux membres.

    « Ce que nous entendons de vous, c’est que vous puissiez rétablir la paix dans vos communautés respectives et au territoire de Djugu en particulier », avant de les exhorter à être « apolitiques ».

    Pour Benjamin Ngabu, le coordonnateur continue que ses hommes doivent faire preuve de la détermination pour le soutien au processus démocratique susceptible de ramener la paix, la cohabitation pacifique, la tranquillité et le développement dans des communautés. Car à l’entendre parler, c’est de ces choses que provient le respect des droits humains.

    La collaboration avec les autorités, un atout à consolider.

    Les alertes sur la violation des droits humains : c’est l’objectif principal assigné aux défenseurs des droits humains. Ceci doit se faire en collaboration avec les différents services de l’État chargés de la protection civile.

    Au commissaire de la PNC, kpandroma, d’encourager ces derniers à collaborer avec les diverses autorités et, en cas de dérapage des éléments des agents de l’ordre en mission, d’alerter que de s’attaquer à eux.

    « Les documents que vous avez réussi aujourd’hui, ne les utilisez pas contre les autorités. » Si nous envoyons nos agents à mission, ne les attaquez pas, s’ils voient de gauche à droite, dénoncez-les…

    Par ailleurs, le coordonnateur appelle à plaider correctement le cas de la population locale.

    « Donner du travail à la PNC, aux forces armées à travers la dénomination quotidienne ».

    Signalons que le dimanche prochain, cette série de cérémonies se poursuivra à Karombo au groupement Uketha dans la chefferie des Ndo-Okebu où les activistes venus de cette partie de Dgugu seront installés devant la population.

    Aimerance Ndjive

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