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    En dépit des préjugés archaïques qui veulent faire du sexe féminin un sujet soumis, le contexte congolais a connu et connait encore des militantes féministes luttant pour l’autonomie physique et intellectuelle des femmes, la représentation féminine et pour la prise en considération de leur dignité citoyenne. Christine Feza, originaire de l’Ituri, est l’une d’entre elles. Journaliste, femme politique, son parcours est beau à lire. 

     

    Feza rêve d’un Ituri autrement, Ituri en paix, Ituri développé, Ituri digne de ses ressources. Un motif pour lequel elle dédie toute sa force et s’investit à la reconstruction de celle-ci. L’objectif est aussi de porter haut les problèmes de l’Ituri. Un chemin sur lequel elle poursuit son voyage.

    Christine Feza Motema, née en juillet 1979 à Mbandaka (Équateur) est une femme politique congolaise. Son engagement pour la politique date de longue date.

    Loin de sa terre natale, elle s’est offert un siège à l’Assemblée nationale de la RDC lors des élections législatives de 2018 pour la circonscription de Lukunga (Kinshasa). Une première pour une femme iturienne ces dernières années.

    Originaire de la chefferie des Djukoth (territoire de Mahagi en Ituri), elle a grandi à Kisangani, chef-lieu de l’ex-province orientale, où elle obtient son diplôme d’État en pédagogie générale. C’est ici que sa trajectoire politique avait commencé, aussi tôt. À ce jour, la fille de Monique Motema (décédée) et Dominique Ucamgiu est détentrice d’un diplôme de licence en relation internationale (UPN) mais aussi celui de science de l’information et de la communication (IFASIC).

    La belle face de l’Ituri à Kinshasa, Feza se voit comme un atout majeur pour un demain meilleur pour l’Ituri. L’hypothèse qui se confirme par le dépôt de sa candidature aux élections sénatoriales pour le compte de sa province d’origine (Ituri). Membre du regroupement AA/A, Christine Feza Motema veut marquer de son empreinte et s’affirmer dans le secteur de la politique.

    La balle est maintenant dans le cas des députés provinciaux qui voteront, fin mars, les 4 sénateurs pour l’Ituri. Parmi autant de candidats, cette femme pugnace, innée et active.

    Aujourd’hui présidente du conseil d’administration de la Sokimo, elle est dotée d’un leadership féminin, une valeur ajoutée pour la politique congolaise. C’est l’une des femmes qui brisent les codes.

    Verite Johnson

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