Comme lors du match aller contre Petro Atletico de l’Angola, le Tout puissant Mazembe a manqué la puissance ce samedi 20 avril à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga (RDC), devant le club le plus titré du continent africain, le Al Ahly Sc d’Égypte.
Dans son enceinte de Kamalondo, les offensives des poulains de l’entraîneur Franco-sénégalais Lamine Ndiaye, ont pêché par des déchets techniques dans la finition, concédant ainsi un match nul vierge devant les égyptiens, pas aussi de grand soir pour cette première partie des demi-finales.
Très bonne possession de balles, belle percussion du milieu de terrain, néanmoins, ce beau et bon visage des Corbeaux n’aura pas suffit pour prendre un avantage à la maison, devant Al Ahly Sc portée par un Percy Tau, incapable de faire exploser son talent comme c’était le cas lors de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN Côte d’Ivoire 2023.
Mazembe sait quoi faire pour se qualifier. Les Congolais devront récidiver avec leurs prestations lors des quarts de finale retour joués en Angola, où ils avaient surpris Petro Atletico sur le score de 2 buts à 1, après un match nul à Lubumbashi. Néanmoins, Al Ahly n’est pas Petro Atletico. Il faudra faire attention aux égyptiens, une équipe bien réputé quand il s’agit de la compétition aux grandes oreilles du continent africain.
Sur l’ensemble du match aller, Mazembe, c’est seize tirs dont trois cadrés contre sept et un seul pour les égyptiens. En termes de possession, les Corbeaux étaient largement au dessus avec 64% avec 473 passes contre 36% et 277 passes pour les visiteurs. Visiblement, le club de Lubumbashi était au-dessus du lot mais sans concrétiser. L’on a même assisté à une deuxième partie à sens unique.
Les regards sont désormais rivés le vendredi 26 avril au Caire, où Al Ahly Sc recevra le Tout puissant Mazembe pour la manche retour des demi-finales de la prestigieuse Ligue des Champions de la Confédération africaine de football. L’équipe de Katambi est contraint à une « opération commando», contrait à l’exploit pour espérer continuer sa route.
Guerschom Mohammed