Journaliste à la radio Elohim émettant à Bunia dans la province de l’Ituri, Stéphane Kima a été pris à la nuque tôt le matin de ce vendredi 14 octobre 2022 autour de 05 heures par cinq hommes munis d’armes blanches non identifiés, près du marché connu sous le nom de “ Monuc ” en commune Mbunya.
La victime qui se rendait à la radio pour la présentation du journal matinal, affirme avoir été agressé par ces malfrats qui lui ont dépouillé de son téléphone portable et d’une somme d’argent dont le montant est évalué à 20 dollars américains.
“ Il faisait 5h50′ quand cinq hommes que je croyais revenir d’une veillée de prière ont surgi devant moi. L’un des bandits m’a pris par derrière et d’autres vont fouiller mes poches ravissant ainsi mon téléphone portable de 64 gigas marque Spak et mes vingt dollars américains avant de se volatiliser dans la nature ” explique-t-il à buniaactualite.cd
A en croire le récit du journaliste agressé, pendant qu’il se débattait pour se libérer de ses agresseurs, aucun élément de la Police proche du lieu n’est intervenu.
Il invite ainsi les autorités ayant la sécurité des personnes et de leurs biens dans leurs attributions, à se pencher sur ce dossier pour que les auteurs de cas pareils soient identifiés et arrêtés.
“ Il est inconcevable que quelqu’un soit dépouillé de ses biens tout près des éléments de la Police ! Je me demande si ces malfrats opèrent en complicité avec les éléments de l’ordre qui ne sont pas intervenu en dépit de mes cris d’alerte ” recommande Stéphane Kima.
Nos efforts pour entrer en contact avec le commandant PNC ville de Bunia n’ont pas encore payé.
Néanmoins, plusieurs sources affirment que les périphéries du marché communément appelé “ Monuc ” non loin du rond-point Sonas constitue depuis lors, un danger permanent pour la population alors qu’un sous commissariat de la police y est installé.
Toutefois, il faut noter que plusieurs cas d’agression contre des journalistes ou encore des cambriolages de leurs domiciles ont été documentés ces derniers mois en province de l’Ituri.
Mathieu Vatsos
