Le secteur des Ndo-Okebho, dans le territoire d’Aru, enregistre ces jours, plus de 12.000 (douze mille) déplacés, fouillant les atrocités de la milice CODECO à Djugu et Mahagi.
Le chef de ce secteur, Richard Alizi Opingi Ngendhi, joint au téléphone par buniaactualite.com, affirme qu’un nouvel afflux de déplacés qui arrivent dans son entité depuis le samedi 09 mai dernier.
«Nous avons déjà enregistré plus de 12.000 déplacés de guerre venus du territoire de Djugu qui a subi des attaques à Mbidjo, Dego, Mawa, Akwe, Dala, Damas, puis d’autres du territoire de Mahagi venus de Katanga, Usigo, Berunda Ngurayi mais la dernière attaque date du vendredi 08 mai 2020 à Kalangadha, un important déplacement des civils qui sont arrivés depuis hier soir et d’autres ce matin du dimanche 10 mai à Kandoy »explique-t-il.
L’effectif de ces déplacés risque de rehausser dans les prochains jours. Mais jusque-là, aucune action tendant à les assister n’est observable, d’où le plaidoyer du chef Alizi Opingi.
«Je plaide auprès du gouvernement congolais, des Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales qu’internationale, de leur venir en aide puisqu’à ce moment où je parle, la population de ces deux territoires précités, continuer arrivé chez nous» plaide-t-il.
Majoritairement constitués des femmes, hommes, vieux et enfants, ces déplacés sont dépourvus de toute assistance humanitaire depuis qu’ils sont arrivés dans cette partie du territoire d’Aru. Néanmoins, certains parmi eux vivent de petits travaux. Le secteur des Ndo-Okebho se dit déjà déborder.
La rédaction.