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    Une année depuis la chute de la cité frontalière de Bunagana entre les mains des terroristes du M23, la société civile de Goma (Nord-kivu) pense que seule la puissance militaire peut faire reprendre toutes les entités sous contrôle de ces supplétifs de la Force de défense du Rwanda (RDF) et même endiguer les terroristes de l’Allied democratic force (ADF).

    Dans une réaction autour de cette occupation, Marrion Ngavho, président de cette structure citoyenne estime la chute de cette cité a été l’épicentre de l’occupation d’autres entités dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, dans les jours qui ont suivi ce premier débacle avec une contribution de l’armée ougandaise.

    Cette occupation n’est pas sans conséquence. À l’en croire, les populations de ces trois (3) territoires naviguent depuis lors dans une misère sans pareille vu que nombreuses ont été contraintes de deserter leurs entités pour se retrouver dans des camps de déplacés où la situation humanitaire est catastrophique.

    Marrion Ngavho exie ainsi la démission pure et simple du gouvernement Sama Lukonde, qu’il trouve incapable de défendre et protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.

    Le président de la société civile de Goma demande alors aux forces de défense et de sécurité, sans forcément compter sur la Force régionale de l’East african community, de reprendre la traque de ces terroristes qui occupent illégalement les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo et aussi ceux de l’ADF qui ne cessent d’endeuiller les populations dans le territoire de Beni.

    Rappelons ici que cela fait une année jour pour jour que la cité frontalière de Bunagana tombait entre les mains des terroristes du M23, soutenus militairement et matériellement par le Rwanda et l’appui de l’Ouganda, un certain 13 juin 2022.

    GM depuis Goma

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