Des soldats des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont accusés d’avoir tué, le 24 mars, au moins 20 jeunes à Lubumbashi, deuxième ville stratégique de la République Démocratique du Congo (RDC).
Une dénonciation du parti politique dénommé Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), faite ce jeudi 30 mars 2023, révélant que ce cet incident a été déploré à la limite entre les communes Kampemba et Annexe, non loin du pont Naviundu, dans la province du Haut-Katanga.
Présentant un bilan provisoire d’au moins 20 personnes décédées, ce parti présente les victimes comme ses jeunes militants.
“ Ces jeunes étaient dans leur réunion hebdomadaire lorsqu’ils ont vu surgir les militaires armés pour les disperser ”, notent les sources de l’UNAFEC, affirmant que c’est dans “ la dispute qui a suivi entre les deux parties, que ces hommes en armes ont ouvert le feu sur des jeunes ”.
Dans la foulée, note ce parti politique, certains jeunes ont été tués à bout portant, pendant que d’autres se sont noyés. Jusque-là, il y a risque que le bilan soit revu à la hausse, craint l’UNAFEC.
Des sources sécuritaires ne se sont pas encore exprimées sur la question pour clarifier les circonstances exactes de cet incident. Dans l’entre-temps, certaines indiscrétions soulignent plutôt que ces jeunes étaient auteurs de la tracasserie des civils, où ils se seraient lancés même dans la perception des taxes dans un parking.
Rédaction