Près de 60 jeunes membres d’un groupe d’autodéfense locale sont aux arrêts au Nord-Kivu après leur accrochage avec le M23 dans la région de Kibumba, ce mercredi 12 avril 2023.
C’est ce qu’annoncent les Forces armées de la République démocratique du Congo qui, de l’occasion, nient complètement leur implication dans les affrontements de ce mercredi 12 avril contre les rebelles du M23, soutenus militairement et matériellement par le Rwanda.
Dans un communiqué du porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, l’armée indique avoir arrêté les auteurs de cette attaque, qui seraient des résistants, connus sous le pseudo de Wazalendo.
« De ce fait, la hiérarchie de l’armée loyaliste, une fois informée, s’est employée à rechercher les auteurs de ces coups de feu et a interpellé 59 personnes de ce groupe qui détenaient avec eux 04 armes AK-47, des machettes, des lances et des couteaux », lit-on dans ce document.
Et d’accuser :
« Les prétendus accrochages qui seraient survenus ce mercredi 12 avril 2023 au mont Nyindu en groupement Kibumba, une défensive ennemie censée être actuellement sous contrôle de la Force régionale, et qui aurait opposé la jeunesse de ce milieu communément appelée les Wazalendo au M23/RDF n’engagent en rien les FARDC », poursuit-il.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo rejettent les accusations véhiculées par les rebelles du M23, selon lesquelles l’armée loyaliste aurait violé le cessez-le-feu décrété les Chefs d’États de l’East african community.
L’armée renseigne rester dans « l’observance stricte » du cessez-le-feu face au processus en cours dans ces zones que les rebelles, affirment déserter dans le cadre des accords du retrait.
GM depuis Goma
