dimanche, 29 septembre 2024

Le mouvement d’Éveil patriotique pour la libération du Congo (EPLC) exige la libération de ses combattants, arrêtés lors de l’attaque de ses positions de Mutaho dans le groupement Mudja en territoire de Nyiragongo, par des éléments de la 34e région militaire.

Dans une déclaration lue ce jeudi 22 juin dans la ville de Goma, ce mouvement accuse le groupe d’autodéfense “Far” d’avoir été à la base de cette attaque de l’armée loyaliste contre leur position.

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“Nous, mouvement d’Éveil patriotique pour la libération du Congo, EPLC en sigle, sommes consternés par l’événement malheureux qui s’est produit hier le 21 juin 2023, celui de l’attaque de notre position situé à Mutaho, situé en groupement Mudja dans le territoire de Nyiragongo par les éléments de TD 34 région militaire, incité par un groupe négatif dénommé “Far””, affirme Adebayo P3, porte-parole de ce mouvement.

EPLC indique que lors de ces affrontements, leurs éléments ont été enlevés de leur position, laissant le terrain libre.

“En effet, ces militaires incités ont arrêté et enlevés sans cause, nos éléments en position avancée pour contraindre l’ennemi à atteindre la ville de Goma, ont ainsi permis que le terrain reste abandonné au profit de l’ennemi”, renchérit-il.

Ce mouvement exige aussi la restitution de tous les matériels emportés. Il promet une poursuite judiciaire de tous les acteurs impliqués dans cette attaque.

Signalons ici que les envies expansionnistes du Rwanda facilitées au travers les terroristes du M23, plusieurs groupes armés locaux et des jeunes se sont constitués en groupe communément appelé “Wazalendo”, disant protéger l’intégrité du territoire national aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo.

Nous n’avons pas réussi à avoir la réaction des autorités de l’armée régulière.

GM depuis Goma

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