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    Les staffs des organisations membres du consortium Cohésion Sociale ou « Nashikiri kwa masikilizano » dont NRC, International Alert, Justice Plus et Search for common Ground ont été outillés, pendant 4 jours à Bunia (Ituri), par l’UNITAR sur la capitalisation des résultats de projet. La session de formation est allée du mercredi 05 au samedi 08 juillet 2023. Cet atelier s’est inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet : « contribuons au renforcement de la cohésion sociale et à la stabilisation dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Lancé depuis le 7 juillet 2022 en Ituri, il bénéficie du financement de l’Union Européenne à hauteur de 8,9 millions d’euros pour une période de 18 mois.

    Revenant sur les raisons fondamentales de la tenue de cette séance de formation, le Directeur du consortium en la personne de Francis Albert Kamguem a insisté sur le fait que la capitalisation des meilleures approches et des résultats du projet reste plus qu’indispensable. Il faut donc s’attacher au résultat et au changement.

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    Nous nous sommes rendus qu’à quelques mois de la fin de notre projet que la capitalisation est une étape importante du cycle global d’un projet afin de nous permettre d’avoir une idée de ce que nous avons généré en termes de contribution pour la paix en Ituri et au Nord Kivu. Nous avions voulu doter nous-mêmes les capacités de nos propres membres afin qu’il soient en même d’engager par la suite leurs communautés sur le terrain pour pouvoir capter tout ce changement, tout ce résultat que le Projet avait généré pendant la période de mise en œuvre ”, a-t-il laissé entendre.

    Ce renforcement de capacités des membres du consortium « Nashikiri kwa masikilizano » a été organisé par ledit consortium conjointement avec l’Institut des Nations-Unies pour la formation et la recherche. “ C’est maintenant que nous sommes aux 3 derniers mois de mise en œuvre de notre projet, et c’est le moment idéal pour capitaliser le changement car Le changement ne naît pas au début du projet, mais plutôt c’est un processus qui naît de l’ensemble des activités que nous avons mises en œuvre ”, a souligné le patron du consortium.

    Représentant le gouverneur militaire de la province de l’Ituri à l’ouverture tout comme à la clôture de cet atelier de formation, son directeur de cabinet a salué la grande contribution de ce consortium en province de l’Ituri.

    Ce projet qui mène déjà des activités depuis l’année dernière, contribue concrètement et effectivement à la consolidation de la paix et à la stabilisation à travers plusieurs ateliers qui ont été organisés tant au niveau du chef-lieu de la province que dans certains territoires ”, a dit Me Étienne Unega avant de rassurer l’accompagnement de l’exécutif provincial au consortium. “ Le gouvernement provincial dans ce processus vous assure de son accompagnement dans la suite de la mise en œuvre de ce projet et vous encourage à renforcer la collaboration avec les institutions à tous les niveaux pour la consolidation de la paix ”.

    Pendant 4 jours, des notions essentielles sur les techniques et les différents outils de capture des changements ont été mises à la disposition des participants. Et pour preuve, à la clôture, la représentante n’est pas restée sans mot.

    Cette session a été une occasion très idéale pour renforcer notre compréhension commune sur les éléments clés liés à la capitalisation des résultats et de changement apportés par le projet et de documenter les leçons apprises et les bonnes pratiques pour les prochaines interventions ”, a-t-elle indiqué.

    Parlant d’un « atelier de haute facture », le directeur de cabinet du gouverneur Luboya n’a pas hésité, le jour de la clôture, de jeter des fleurs au consortium « Cohésion Sociale » pour ses actions à impact visible sur le terrain.

    Ce consortium est l’un de nos plus grands partenaires dans la stabilisation, et sans lequel, je crois qu’il nous manquerait quelque chose dans le cadre de la cohésion sociale pour notre province de l’Ituri. Le gouvernement provincial est très attentif au travail que vous faites et à toutes vos interventions ”, a-t-il révélé dans des propos recueillis par buniaactualite.cd. Mais au-delà des encouragements, le besoin est encore là. “ Nous souhaitons que ce projet puisse laisser des acquis durables, notamment dans le changement de comportement des acteurs de sécurité à travers les sessions de renforcement de capacités sur les notions de la réforme des services de l’armée et de sécurité ”, a insisté Me Étienne Unega.

    UNITAR est basé à Genève (Suisse) et n’est pas acteur de la mise en œuvre au quotidien. Il n’intervient que dans les aspects de renforcement de capacités. “ Ce n’est pas une agence classique, mais spécialisée », a souligné dès le début de la séance, monsieur Francis Albert Albert Kamguem.

    Tout ce que nous espérons et souhaitons est de vous voir vous servir de tous les outils qui vous ont été dotés pendant ces 4 jours chacun à son niveau sur le terrain pour la capitalisation des résultats de votre projet, ça sera une bonne chose parce que vous pouvez capitaliser tous les résultats et le changement qui sont intervenus à la suite de ce projet, ça sera une bonne chose pour l’avenir de voir comment orienter la suite du projet et sa pérennisation ”, a insisté pour sa part, madame Emilie Nyangwile, formatrice pour le compte de l’UNITAR.

    Globalement, les participants restent ” confiants ». C’est le cas de madame Eliane Tshika de l’organisation Search for common Ground qui a estimé que : “ je suis sûre qu’on va appliquer toutes ces notions au niveau de nos organisations. Ça va nous aider à avancer ”, a-t-elle confié, abordant spécifiquement la période après formation. 

    Moïse Mugisa

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