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    Pour une nouvelle fois, deux factions de la milice Force de résistance patriotique de l’Ituri (FPIC) se sont encore affrontées ce lundi matin au village Mwanga, entité de la chefferie de Baboa-Bokoe en territoire d’Irumu, à environ 10 kilomètres de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.

    Des coups de feu ont été entendus dans la région sans que les véritables raisons de ces affrontements ne soient connues. Selon des sources concordantes abordées par buniaactualite.cd, une incompréhension entre les deux parties serait à la base de ces combats. Aucun bilan n’est encore disponible, mais l’on signale le déplacement de la population vivant dans la périphérie.

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    Préoccupée par cette situation, l’autorité territoriale qui confirme ces affrontements, a plutôt préféré invité les deux parties à l’apaisement. « J’appelle les leaders de la FPIC à la retenue et de régler leurs différends autour d’une table », a lancé le colonel Siro Nsimba. Pour lui, l’hypothèse d’une manipulation extérieure n’est pas à écarter. D’où son insistance : « de ne pas se laisser manipuler ou influencer par certains notables afin de cimenter l’unité du groupe dans le strict respect en cette période près électorale ».

    Les élections approchent et certains leaders locaux voudraient profiter de l’instabilité sécuritaire. L’administrateur du territoire d’Irumu a martelé sur cet aspect de chose qu’il estime être non bénéficier pour l’intérêt général.

    « Aux leaders Bira, de ne pas se greffer derrière les groupes armés déjà inscrit dans le processus de paix en cours. La division de ce groupe n’est peut que créer des violences en violences », a-t-il souligné.

    Ce n’est pas pour la première que les deux factions de la milice FPIC se battent. Récemment, les mêmes affrontements ont été enregistrés dans le territoire d’Irumu. D’un côté, une groupuscule qui se montre favorable au processus de paix et de l’autre une autre qui semble ne pas adhérer « totalement ». Des tentatives de réunification de ces deux parties ont été déjà menées dans le passé, mais semble-t-il sans un grand succès. Des sources locales renseignent que d’autres initiatives pourraient bientôt être lancées pour leur unification.

    Rédaction

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