Des attaques de groupes armés ont occasionné la mort de plus de 2000 civils depuis le début de cette année 2022 dans la région des Grands lacs africains, incluant les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri (RDC), sous état de siège depuis plus d’une année.
C’est l’ambassadeur Robert Wood, représentant alternatif pour les affaires politiques spéciales des Nations-Unies qui l’a dit le mercredi 25 octobre dernier au conseil de sécurité de l’ONU.
Renforcer les institutions démocratiques, rendre justice aux victimes, obliger les acteurs malveillants à rendre des comptes, respecter la souveraineté et l’intégrité territoriales des Etats et accorder la priorité aux civces groupes, notamment l’aide apportée par les Forces de défense rwandaises au M23 dans la province du Nord-Kivu
« Les communautés d’Afrique de l’est ont déployé des soldats pour faire face à l’insécurité croissante dans l’est de la RDC. Alors que ces actions progressent, il est impératif qu’elles n’aggravent pas une situation déjà tendue », a-t-il poursuivi.
Les affrontements entre les FARDC et M23 ont repris dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu mettant des milliers de familles dans la rue. Du côté de l’Ituri pendant ce temps, des groupes armés dont l’ADF n’ont encore dit leur dernier mot, malgré l’état de siège couplé à la mutualisation des forces.
Verite Johnson
