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    La milice CODECO réfute son implication dans la tuerie d’une vingtaine de civils en secteur de Banyali-Kilo, le dimanche 09 août 2020. Une attaque pourtant, qui lui a été attribuée, au début.

    C’est à travers son porte-parole, Bassa Zukpa, que l’Union des Révolutionnaires pour la Défense du Peuple Congolais, URDPC/CODECO, vient de l’annoncer ce mardi 11 août 2020 à buniaactualite.com parlant d’un « mensonge pour les nuire. »

    « Nous avons été surpris de suivre par la voix des ondes et par les réseaux sociaux, le chef de secteur de Banyali-Kilo, Innocent Madukadala, qui nous a attribué le massacre de Tchulu et de Lisey du 9 août 2020. Pour nous, il s’agit là encore d’un mensonge monté de toutes pièces, tendant à semer des troubles au sein des communautés de l’Ituri. Après des enquêtes et des investigations, l’opinion locale et nationale doivent savoir que l’URDPC/CODECO, n’est pas concerné ni de près, ni de loin, dans le massacre des personnes innocentes abattues dans la région de Lisey » a-t-il révélé.

    La CODECO qui dit condamner cette façon de lui attribuer chaque massacre à Djugu et dans l’Ituri, attribue cette tuerie à un nouveau groupe armé à connotation ethnique dans le Banyali-Kilo.

    « La création de ce mouvement insurrectionnel en gestation dans le secteur de Banyali-Kilo, a été même dénoncé par le gouverneur de l’Ituri » a poursuivi M. Zukpa.

    Et de conclure :

    « Nous sommes dans un processus de paix entamé par les envoyés spéciaux du Chef de l’Etat comme nous avions accepté l’appel du Président de la République. Pour preuve, nous nous adhérons massivement dans ce processus ».

    Un nouveau groupe armé serait donc en gestion dans le Banyali-Kilo?

    Dans le territoire de Djugu, il y aurait création d’un nouveau groupe armé en gestion « sous la bannière de la communauté Nyali », entre les villages Itendey et Lisey, en pleine forêt du secteur de Banyali-Kilo.

    Cette révélation du 28 mars dernier de l’année en cours, était contenue dans un document sécuritaire adressé au gouverneur Bamanisa, dont une copie était parvenue à notre rédaction.

    Une thèse pourtant balayée le 10 avril 2020 par la communauté Nyali-Kilo. Elle avait d’abord, « démentie » cette existence avant de « réfuter » son implication dans la création du groupe rebelle.

    L’association culturelle et de développement Akongo, regroupant la communauté Nyali, dans sa même correspondance, parlait d’une « désinformation de l’opinion publique sur base des rumeurs ».

    Elle se considère plutôt « victime » des atrocités des miliciens tout en se rabattant sur l’Etat congolais, pour la protection de ses membres.

    Existence ou pas d’une nouvelle milice dans la forêt de Banyali-Kilo, jusque-là, des sources sécuritaires ne sont pas encore prononcées. Ce, depuis la révélation du 28 mars dernier.

    David Ramazani

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