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    L’actualité de ce mercredi reste dominée par le massacre des déplacés au site de Bule en territoire de Djugu.

    Ouvrons ce survol des médias en ligne parus en Ituri par buniaactualite.com qui titre: Djugu: plus de 50 morts dans une nouvelle attaque sur un site des déplacés près de Bule.
    Selon les confrères qui citent les autorités locales, les miliciens de CODECO ont de nouveau signé dans la soirée de mardi 01 février 2022 une incursion dans un site des déplacés situé à 3Km de Bule centre dans la chefferie de Bahema Badjere en Territoire de Djugu, province de l’Ituri, faisant au total 54 morts et une trentaine de blessés graves.

    tazamardc.net qui a contacté les mêmes sources, parle d’un bilan qui ne cesse de s’alourdir, allant jusqu’à 59 morts, dont 55 corps retrouvés et 4 autres décédés à l’hôpital de suite de leurs blessures.

    Réagissant à ce carnage, l’armée condamne un “crime contre l’humanité” peut-on lire chez nos confrères de lesvolcansnews.net
    Ce média donne la parole au Lieutenant Jules Ngongo, communicateur des opérations militaires en Ituri pour qui « les auteurs de cet acte ignoble ne resteront pas impunis car ils seront appréhendés où qu’ils soient ».

    En mémoire des victimes de cette attaque, la société civile de l’Ituri décrète trois jours de deuil et exige le relèvement des officiers militaires, écrit pour sa part lavoixdelituri.net
    Cette structure citoyenne dresse quant à elle un bilan provisoire de plus de 56 déplacés de guerre abattus, dont 18 enfants et 65 blessés graves.

    « état de siège, P-DDRCS, Task Force et mutualisation des Forces FARDC-UPDF ne sont pas encore bénéfiques aux ituriens » conclut ce média qui fait référence à la même déclaration des forces vives de l’Ituri.

    Indigné de ce nième cas d’attaque visant un camp des déplacés, le caucus des parlementaires de l’Ituri appelle à l’inscription de la milice CODECO la sur la liste noire de l’ONU écrit buniaactualite.com
    Les élus de cette province qui se disent consternés, effondrés et révoltés après les tueries survenues dans la nuit du 1er au 02 février 2022 au site de Bule dans le territoire de Djugu, regrettent que la population qu’ils représentent au parlement est sinistrée, abandonnée, vulnérable et vouée à la disparition dans des massacres qu’ils qualifient de « génocide » et de « crimes contre l’humanité ».

    Le gouvernement de la République Démocratique du Congo instruit le gouvernement provincial de l’Ituri à assurer la prise en charge des obsèques et des soins de santé en faveur des blessés lors de cette attaque, révèle par ailleurs actu7.cd

    Cette revue de presse centrée essentiellement sur le deuxième cas de tueries perpétrées en l’espace de 3 mois contre des personnes déplacées va se clôturer par une vague des réactions nous proposées par nos confrères de buniactualite.com
    La Monusco qui se dit “indignée”, a indiqué que les soldats onusiens ont repoussé les assaillants pour limiter les dégâts.
    Pour sa part, Moïse Katumbi a appelé la justice à enquêter sur ce massacre et punir les auteurs conformément à la loi.
    Jean Bamanisa Saidi, ancien gouverneur de cette province a quant à lui dénoncé un « génocide » qui se poursuit contre les Hema.
    Thomas Lubanga, coordonnateur de Task Force, structure d’ex seigneurs de guerre dépêchée par la présidence de la République pour sensibiliser les miliciens, a pour sa part fustigé un acte «inqualifiable», constituant un mépris manifeste a l’endroit de l’aspiration de chaque iturien à voir la paix revenir rapidement.

    Et l’acteur politique Luc Malembe qui séjourne en prison pour avoir critiqué l’état de siège lors de la première attaque contre le camp des déplacés de Drodro dans la même zone, se dit profondément peiné et note qu’il y a “faiblesse de leadership” à la tête de la province, appelant à mettre fin à l’état de siège.

    Merci d’avoir consacré votre temps pour la lecture de ce numéro de la revue de presse locale, prochain rendez-vous.

    Verite Johnson

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