Le leader de la coalition de l’opposition congolaise Lamuka trouve inadmissible que des jeunes « qui se battent pour la justice, la dignité, la démocratie et la paix » soient arrêtés par le régime en place.
Matin Fayulu qui se considère toujours comme le président élu de la RDC fait notamment allusion aux 13 militants de la Lucha détenus à Beni, d’autres à Mbandaka, l’artiste musicien engagé Idengo Delcanto récemment condamné au premier degré à 10 ans de prison par le tribunal militaire de Goma, ainsi qu’à deux cadres de Lamuka, Luc Malembe arrêté depuis plus de 2 mois à Bunia et Luc Mulopwe de Kinshasa.
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« J’appelle à leur libération » écrit le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement ECIDE.
Ce n’est pas la première fois que Martin Fayulu formule la même demande.
Dans son adresse à la Nation fin décembre dernier, il a condamné ce qu’il a considéré comme un «veritable calvaire» vécu par les congolais qui osent dénoncer les maux qui rongent la société actuellement.
D’autres voies se sont déjà levées pour appeler à la libération de Luc Malembe et autres détenus politiques à travers la province de l’Ituri, le cas du secrétariat exécutif provincial de l’ECiDé, le conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo CALCC ainsi que l’activiste des droits de l’homme Jean-Claude Katende.
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C’est depuis fin novembre dernier que ce porte-parole de Lamuka dans cette province a été arrêté et transféré à la prison centrale de Bunia, ceci suite à sa critique acerbe contre les animateurs de l’état de siège au lendemain d’une attaque qui avait visé le site des déplacés de Drodro en territoire de Djugu.
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La Rédaction
