La société civile Forces vives de la chefferie des Ang’hal monte au créneau pour dénoncer le regain d’insécurité dans le groupement Ang’hal 2 situé à près de 100 km de la commune de Mahagi, chef-lieu du territoire. Dans l’entre-temps, elle annonce des mesures alternatives.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 15 mai 2024 à Ambaki, chef-lieu de la chefferie, cette structure citoyenne dénonce le « silence complice des autorités sécuritaires et la complaisance de la justice ».
Les forces vives de la chefferie des Ang’hal, qui notent une montée crescendo de l’insécurité, dressent un bilan provisoire de 2 personnes tuées au côté de quatre autres kidnappées, l’incendie d’une centaine de maisons et le déplacement massif de la population de près de 20 villages depuis l’avènement de ces nouvelles escalades de violence dans ce groupement.
Par conséquent, cette structure citoyenne annonce plusieurs actions d’envergure pour tenter de stopper cette situation.
« La société civile décrète sur toute l’étendue de la chefferie et dans la diaspora le silence de trois jours avant toutes les activités; des alertes générales caractérisées par des cris et bruits produits par tout objet à partir de 19h pour une demie heure ; la suspension de toutes les activités festives (danse, football…); l’incivisme fiscal et l’organisation d’un culte en mémoire des victimes le dimanche 19 mai courant », a déclaré Henri-4 Abekani, sous coordonnateur de la société civile du territoire de Mahagi dans la chefferie des Ang’hal sur des propos recueillis par buniaactualite.cd.
Pendant son séjour dans cette partie du territoire de Mahagi pour tenter de calmer la situation, l’administrateur militaire avait annoncé que ces actes ne resteront pas impunis et que la justice était à pied-d’œuvre.
Désiré Uwekmeno