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    Le député national Jean-Baptiste Kasekwa craint que des violences « accrues » surgissent dans des Centres d’inscription et d’enrôlement (CI) des électeurs sur l’ensemble de la troisième aire opérationnelle (AO3), suite à l’impossibilité de contrôler l’engouement des requérants durant les derniers jours de rattrapage, accordés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    Cette crainte est contenue dans une question d’actualité que l’élu de la ville de Goma a adressée ce samedi 8 avril au Président de la CENI, Dénis Kadima à travers le bureau de l’Assemblée nationale. S’agissant de la clôture, qui est annoncée pour le 11 avril, Jean-Baptiste Kasekwa regrette qu’un nombre important d’électeurs n’ont toujours pas obtenu leurs cartes et voit la centrale électorale incapable d’offrir des jetons à tous les requérants.

    « Face à ce gap extrêmement élevé, la procédure envisagéeoar la CENI de ne fermer le centre d’enrôlement qu’après avoir enrôlé le dernier requérant détenteur d’un jeton attestant sa présence sur le fil d’attente à la date du 11 avril courant s’avère moins rassurante », écrit l’élu de Goma.

    Sa crainte se trouve corroborée par les meurtres de deux (2) requérants en moins de trente (30) jours dans la province du Nord-Kivu, dont le dernier en date est du jeune Dieudonné Bagendabanga, tué le jeudi 6 avril, au centre d’enrôlement de Byahi, au chef-lieu du Nord-Kivu, causé par le monnayage des cartes d’électeur.

    Pour prévenir le pire, le secrétaire général adjoint de l’ECiDé de Martin Fayulu demande ainsi au Président de la centrale électorale d’éclaircir l’opinion sur les défis liés à l’accès aux cartes d’électeur par les populations dans les provinces de la République démocratique du Congo et particulièrement celles de la troisième aire opérationnelle.

    GM

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