Après un temps suffisamment long d’accalmie, de nouveaux affrontements sont signalés depuis l’après-midi de ce jeudi 20 octobre entre les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu.

Plusieurs sources dans la région font savoir à buniaactualite.cd que les rebelles ont été les premiers à lancer des tirs en armes lourdes et légères contre une position de l’armée loyaliste à Mushirwa près de Rangira dans le groupement de Jomba.

Ces sources renseignent que des combats se sont intensifiés dans les heures qui ont suivi cette surprise avec le renforcement conséquent des positions des FARDC pour faire face à cette attaque.

Dans l’entretemps, l’on signale un déplacement massif de la population qui prend la direction de Rutshuru-centre craignant pour sa sécurité dans la zone des hostilités.

Cependant, cette attaque intervient pendant que ce groupe terroriste intensie l’intention d’entreprendre des dialogues avec Kinshasa pour faire entendre ses revendications.

Peut-on parler d’une pression exercée sur Kinshasa pour la pousser sur la table de dialogue ?

Cette attaque est une preuve concrète que le M23 veut faire une certaine pression pour pousser le gouvernement congolais sur la table des dialogues. Pourtant, de nombreuses sources proches du pouvoir indiquent que Kinshasa est contre toute idée de dialogue avec ces terroristes.

Ce que l’on sait présentement, en tenant compte de la récente sortie médiatique du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi devant nos confrères de la Radio France Internationale et de France 24, “ toute négociation avec le M23 est conditionnée par leur départ de la cité de Bunagana ” qu’ils occupent depuis le 13 juin de l’année en cours.

Et pourtant, en lisant le signe de temps, tout porte à croire que ces terroristes et leurs alliés sont loin de répondre favorablement aux attentes du gouvernement de Kinshasa. Ce retour des affrontements expliquent en long et en large sa volonté d’imposer une voie à suivre à Kinshasa.

La seule option qui prend de l’envol après le refus des uns et des autres de répondre aux vœux exprimés est celle militaire qui verra la force sous-régionale venir combattre aux côtés des Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour endiguer les groupes armés qui pullulent la partie orientale de la RDC depuis belle lurette.

Guerschom Abasi depuis Goma

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