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    De Goma à Bunia passant par Butembo, Beni,… on ne peut remarquer que cela. Des jeunes résilient, qui font de leurs mieux pour survivre, trouver des alternatives pour pallier les crises liées à la guerre et par ricochet à l’insécurité.

    « J’ai vécu à Bunia, pendant et après la guerre tribale, à l’arrivée de la CODECO à 2017, ensuite à Beni-Butembo et Goma », à mon avis, il n’y a pas meilleur que ces villes et plus résilientes que ces deux provinces. Elles ont, toutes soit connu soit guerre soit encore l’insécurité liée aux terrorismes pourtant les villes restent fortes à jamais.

    Des entrepreneurs, maisons, artistes… apparaissent davantage

    Malgré différents problèmes cités ci-dessus, les jeunes innovent. Tenez, par exemple à Goma, des initiatives des jeunes poussent dans tous les secteurs entre autre le cinéma, la construction, la création des contenus, pour ne citer que ceux-là.

    À Butembo, des commerçants qui continuent à faire la route, malgré les dangers et les risques des tronçons entre la République de l’Ouganda et cette ville commerciale. Aujourd’hui, des gratte-ciels poussent, des hôtels de luxe et maisons de commerces naissent toujours.

    À Beni, la ville très affectée par l’activisme des ADF, des initiatives des jeunes continuent à pousser comme des champignons. Des jeunes qui font du sport, de la culture et des espaces également naissent, malgré le désespoir.

    À Bunia, n’en parlons pas des grandes compagnies sont entrain de naître, de compagnies d’aviation, de très grandes entreprises de construction qui rivalisent avec les multinationales, des jeunes qui innovent.

    Quoi de plus mieux à offrir ?

    La jeunesse donne tout à ce pays et à ces villes qui n’ont presque rien donné à la jeunesse. Ils entreprennent malgré les taxes exorbitantes et les tracasseries mais trouvent des solutions alternatives pour avancer. C’est ça qu’on appelle « résilience ». Ils font de leurs mieux. On ne pouvait pas espérer mieux pour cette partie de la République.

    Peut-être la paix viendra de l’Est!

    Les temps difficiles créent des hommes forts ! Effectivement, la guerre crée de temps difficiles aujourd’hui, mais certains fils et filles de l’Ituri et du Nord-Kivu prennent petit à petit, conscience qu’il faut diversifier les secteurs et d’autres vont déjà dans les écoles des officiers de l’armée régulière pour devenir Généraux… bref un espoir de paix pour la région.

    La résilience n’empêche le trauma

    Nous sommes conscients que parfois les actions des jeunes sont désespérées et dépourvues de sens. Tenez, par exemple, la semaine dernière une équipe des jeunes de la ville commerciale de Butembo a saccagé un hôtel qui constitue un bijou pour cette ville. Pas moins de 24 heures soit la nuit du dimanche au lundi 01 juillet 2024, des jeunes désespérés et probablement frustrés ont brûlé 5 véhicules d’une ONG d’aide humanitaire pour des raisons non encore élucidées. Des actions désespérées qui conduisent malheureusement à la perte de certaines vies humaines.

    Nous devons changer de narratif

    Le narratif, voilà le vrai problème. Nous avons laissé d’autres raconter notre histoire ! Nous avons, des journalistes, eux aussi font de leurs mieux ! Il faudrait beaucoup plus tendre les dictaphones aux jeunes entrepreneurs qu’aux généraux et politiciens qui se font la guerre, à travers, les médias mais sans résultat. Parlons d’une Ituri et Nord-Kivu positive.

    Que Dieu nous vienne en aide!

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