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    La société civile de la chefferie des Zaki dans le territoire d’Aru en province de l’Ituri déplore la multiplicité des barrières illégales dans cette partie du pays, favorisant les tracasseries militaires des éléments des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

    Cette structure citoyenne rapporte qu’au sein de la chefferie des Zaki, plusieurs barrières sont répertoriées ces derniers temps, initialement pour sauvegarder l’intégrité de la nation.

    « Le constat sur le terrain montre que les éléments qui y sont placés ne jouent plus leur rôle initial, mais se livrent à la perception de l’argent auprès des populations qui se rendent soit aux marchés, soit aux champs, soit aux deuils et cela avec une obligation », déplore cette structure.

    A l’en croire, le montant perçu varie de 2000 Fc à 4000 Fc soit 0,5 à 2 Dollars Américains. « Et les frais collectés seraient envoyés soit hebdomadairement soit mensuellement à la hiérarchie sous forme de (rapport) », peut-on lire dans ce document dont buniactualite.cd possède une copie.

    La SOCIZA souhaite qu’une réunion de sécurité locale élargie soit convoquée en vue d’analyser et juger l’importance de certaines barrières et que celles jugées non nécessaires soient simplement enlevées.

    « Nous appelons les services de sécurité à jouer convenablement leurs rôles, ce qui va renforcer le climat de collaboration avec la population et patriotisme », a-t-elle suggéré.

    Voici la liste des barrières par groupement en chefferie des Zaki

    Edipi- gobiri dans le groupement de Tereme, Pont Ebi(Onibha-Ariko) à Apaa, Ariko Ariko au groupement Apaa, Ayiforo centre à Agey, Pabiri à nderi-Ali, Nono Benyo et Agaa à Amaguna, Edipi Rogale à Tereme, Odjipaku à Atsininia.

    Abordé sur la question, l’administrateur policier sous état de siège dans le territoire d’Aru, le colonel Richard Mbambi Kingana rejette en bloc cette accusation mais invite ces deux parties à se mettre autour d’une table pour pérenniser la paix.

    « Nous avions toujours proposé, en quand de problème appeler le concerné afin de résoudre le problème. C’est très important, on n’aime pas qu’il ait tracasserie de la paisible population. S’il y a des barrières, nous avions recommandé aux commandants FARDC entravers le territoire de prendre ces militaires et les amenés à la frontière sauf dans les endroits où le chef de chefferie trouve qu’ici, qu’il faut qu’il aie des militaire ”, a-t-il indiqué.

    Etsoni Ondoa Isaac

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