Mambasa : effondrement du Pont Ituri : quel sort pour les opérations militaires ?

Lundi 13 mars 2023, s’est effondré le Pont Ituri ouvrant Mambasa à la ville de Beni (Nord-Kivu) sur le tronçon Teturi. Ce malheur, semble ne pas seulement avoir des conséquences sur l’économie mais aussi sur les opérations militaires dans cette partie de la province de l’Ituri.

Éventuel retard dans l’intervention

Le pont Ituri qui s’est écroulé est situé à la limite entre les villages Bango/Mayuwano et Teturi dans les chefferies de Babila Bakwanza et Babila Babombi, deux entités sous menace des rebelles ADF. De Mambasa centre pour atteindre le lieu, il faut parcourir au moins 40 kilomètres pour arriver à Teturi, situé de l’autre côté du pont ou une centaine de kilomètres de Beni pour Bango. Des sources locales s’interrogent de leur sort en cas d’une éventuelle attaque rebelle maintenant que le trafic est « quasiment coupé » entre les deux côtés. Certaines veulent voir les positions militaires être rapprochées de deux côtés pour, éventuellement, « contenir le danger ».

Même inquiétude du côté de la société civile de la chefferie voisine de Babila Babombi. Gilbert Kasereka Sivamwenda, répondant de cette structure citoyenne énumère certaines entités qui se voient affectées par cet écroulement dont Teturi, les sites miniers de Mandimo ou encore Menzimenzi où la présence de ces ennemis est rapportée de temps en temps.

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Ces entités, confirme Sivamwenda, sont situées de l’autre côté du pont effondré pendant qu’elles sont conjointement contrôlées par le 1201 régiment du secteur opérationnel Sokola 1 dont la base principale est basée à Beni dans la province voisine du Nord-Kivu et le 31 ème brigade défense principale basée à Mambasa en Ituri.

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Le territoire de Mambasa, selon plusieurs sources, reste encore, conjointement géré par l’Ituri et le Nord-Kivu, sur le plan opérationnel. Dans le passé, des voix se sont levées pour que les parties sous contrôle des opérations Sokala 1 passent au secteur opérationnel Ituri car disaient elles, “ à plusieurs reprises l’intervention en provenance de Beni étaient tardives ”.

Verite Johnson