L’ONG de défense des droits de l’homme dénommée « Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme », en sigle CEPADHO basée à Beni dans le Nord-Kivu, fait un décompte macabre de plus de 41 civils tués ce week-end dans le groupement Bangole en territoire de Mambasa Et Ndalya en territoire d’Irumu en Ituri.

Selon cette structure citoyenne bien implantée dans la région, ces tueries sont l’œuvre des rebelles ougandais de l’ADF qui fuyaient la traque de l’armée loyaliste à Mantumbi et Mamove qu’ils venaient d’attaquer.

« Entre samedi et dimanche 02 février courant, ces jihadhistes ont opéré un véritable carnage dans les villages de Makilidu, Mbothole, Masuku-Sabwa, Masenze, Kambisa et Songolo situés en groupement Bangole, chefferie des Babila-Babombi, Province de l’Ituri » écrit Maître Omar Kavotha son coordonnateur dans un texte parvenu à buniaactualite.com

Dans ces villages précités, les chiffres du CEPADHO font état de 34 corps ramassés, un bilan encore provisoire car les fouilles se poursuivent.

Par ailleurs, dans la chefferie voisine des Walese-Vonkutu, cette fois en territoire d’Irumu, l’ONG dit avoir dénombré 5 corps des civils et deux blessés parmi lesquels un militaire FARDC ainsi que deux motos et une maison incendiées au village Ndalya.

Repoussés par la force gouvernementale et avant de regagner le Nord-Kivu où ils opèrent régulièrement, ils ont encore tué 3 personnes à Vulese non loin de la rivière Luna, ce qui porte à plus de 41 le nombre total des victimes en l’espace de seulement 2 jours.

Le CEPADHO qui déplore cette situation, recommande à l’armée congolaise de « renforcer sa présence » depuis la commune rurale de Mangina au Nord-Kivu jusqu’à Ndalya, en passant par les villages où ces massacres ont été perpétrés pour barrer la progression des terroristes vers l’Ituri.

La Rédaction

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